Avis : Pas de vagues - Page 6

Le film se déploie comme une vague d'émotions, crescendo tout au long de l'histoire. François Civil livre une performance magistrale. Les thèmes brûlants de notre société contemporaine, tels que le harcèlement, l'homosexualité et la religion, sont magnifiquement orchestrés dans ce film. Ma note pour ce film est une évaluation purement émotionnelle.

Pas de vagues, mais vraiment aucune vague si ce n'est d'être le film le plus NUL de l'année. Definitivement dans mon top 3 des films les plus nazes que j'ai une la malchance de voir.
Une bonne leçon ; tout ce qu'"il faut éviter de faire au cinéma, il l'a fait.
Aucun enjeu, la réalisation est catastrophique, enfantine, on dirait une V1 du film dans laquelle on aurait oublié de tourner la fin, dans laquelle il ya 1H de trop au montage, bref passez votre chemin.
Ah si les acteurs sont bons, mais au secours !

Un film poignant sur une institution scolaire en crise porté par François Civil, enseignant et accusé à tort de harcèlement sexuel par une jeune élève de 13 ans.

Acteurs excellents. Ceci dit, ce film n'est pas très optimiste sur le système scolaire actuel dans les quartiers difficiles. La fin semble inachevée : C'est dommage car toute l'histoire tient la route ...

Aucun ennui ni longueur. Ce film dose parfaitement la tension sur toute sa durée. Le seul problème est qu'il ne va pas arranger la faiblesse des vocations dans l'éducation nationale. En clair, à la suite de la projection, rares sont ceux qui vont se découvrir une vocation d'enseignant !

Je ne vais que dans des films bien noté, et en général j'en suis très content. Mais la, je ne comprends pas du tout le 3,9 spectateur, il va falloir m'expliquer.
Il existe quelques rares films ou les dialogues sont tellement surréalistes qu'on arrive à un point où on commence à prendre du plaisir en s'en moquant. Ce film en fait partie.
Il faudrait récupérer le scénario papier pour comprendre l'aberration des dialogues.

Petit ami : "J'ai envie d'un salaire stable, alors du coup je vais m'associer" -> le réalisateur ne connait évidemment pas l'association
La policière : "non monsieur, nous ne pouvez pas faire de plainte" "une main courante suffira" "comprenez... le monsieur qui vous menacer de mort était sous le coup de la colère"
Le petit ami : "ils ont porté plainte, tu n'as déposé qu'une main courante, ils ont l'avantage" -> la justice, ce n'est pas un match de foot

Tout est caricatural dans le film : le méchant est super méchant, sans aucune logique : il n'a pas le temps (il doit aller travailler) d'aller à la rencontre parent-prof, mais tout d'un coup, il squatte devant le lycée tous les jours pour faire des menaces de mort au professeur ;
L'avocat qu'on paye à la minute...
On en parle de la danse homosexuelle cliché - limite homophobe ?

Il y a trois phases dans ce films :
- premier tier : c'est intéressant au début, mais on se pose des questions
- deuxième tier : complètement nul : on lève les yeux au ciel à chaque scène, j'ai failli partir de la salle
- troisième tier : on a dépassé le stade du point de non-retour : on commence à prendre du vrai plaisir à se moquer du film

Le "pas de vagues" a la mode WOKE. Ca ne prend pas , c'est lent et on n'a jamais vraiment peut pour lui. Mauvais

Film français remarquable, juste et bien interprété
Les profs vont adorer, la plupart des élèves aussi, la hiérarchie de l'éducation nationale beaucoup moins...c'est un film qui met très bien en évidence les faiblesses de la protection du corps enseignant laissé trop souvent seul face à des défis qui le dépasse. Il en ressort une demande d'autorité bien dans l'époque et très probablement légitime

Un film très réaliste qui dénonce avec justesse les effets destructeurs des rumeurs. Ce film décrit également le malaise, le mal-être du quotidien des élèves, des familles et des enseignants des lycées dits difficiles ainsi que le manque de soutien de l’éducation national à l’égard de ses enseignants. Acteurs et actrices très bons avec mention spéciale pour François Civil encore et toujours excellent. A voir.

Juste! Ce drame français mené par François Civil est tiré d'une histoire vraie qu'a connu le réalisateur lui-même il y a quelques années. Pour son troisième long métrage, Teddy Lussi-Modeste propose ainsi une oeuvre coup de poing, évoquant le harcèlement en milieu scolaire envers un professeur de français. Ce dernier n'a rien à se reprocher mais va pourtant se retrouver dans une situation de plus en plus malsaine et difficile à gérer. Cela va impacter sa santé mentale mais aussi ses liens avec ses collègues et bon nombre d'élèves bien sûr.

J'ai beaucoup aimé ce film, qui monte en puissance et nous tient en haleine avec une efficacité remarquable pendant 90 minutes. On se met facilement à la place de ce beau et jeune prof convaincu à propulser sa classe vers le haut. Civil est décidément dans une période où il semble être au sommet de sa carrière. Tout comme Pierre Niney, il appartient, je pense, au cercle d'une génération de trentenaires capables de porter des films et être en tête d'affiche. On s'attache également à certains élèves de ce collège de banlieue. D'autres vont volontairement se montrer détestables. Il y a une jolie flopée de personnages secondaires assez intéressants pour rendre cette histoire plus riche et plus réaliste. Tout semble crédible (relations professionnelles et personnelles, justice, forces de l'ordre...). J'ai eu un problème en revanche concernant la fin, que j'ai trouvé brutale et discutable. Je n'ai pas forcément compris ce que le réalisateur voulait faire comprendre par là.

Bref, avec "La Promesse Verte", le 27 Mars nous aura donc offert 2 drames français vraiment marquant. "Pas de Vagues" m'a fait réagir, ressentir des émotions. Je n'ai pas vu le temps passer. C'était très intense, rempli de tension et de justesse. Le film ne laissera pas indifférent tout type de spectateur.

Bien qu'il serait inspiré d'un fait réel, " pas de vagues" m'a semblé parfois caricatural.

Le scénario dans sa première partie n'est pas très au point et frise parfois avec la maladresse ( le professeur commet bien - selon moi - plusieurs erreurs de positionnement - certes de bonne foi - vis à vis de ses élèves, dans lesquelles ses détracteurs mal intentionnés vont pouvoir s'engouffrer pour lui nuire)

Beaucoup moins réussi que " la salle des profs" de l'allemand Ilker Catak (2023) auquel il fait largement songé et " entre les murs" de Laurent Cantet ( palme d'or à Cannes) qui ne lui est pas totalement étranger, " Pas de vagues" est néanmoins un film sympathique, à défaut d'être subtil, porté essentiellement par Francois Civil. Il faut noter l'interprétation remarquable du rôle du proviseur, illustration directe du titre.

Un professeur est injustement accusé de faire des avances à une élève et menacé par le frère de cette dernière. Progessivement il est lâché par tous.

Réflexion sur une institution et peut-être même sur une société qui s'effiloche, dans laquelle l'individu, certes libre, ne disposerait plus que de droits théoriques.

A l'instar du récent " les algues vertes" de Pierre Jolivet, plusieurs scènes qui évoquent la vie intime du personnage principal ( là la journaliste, ici le professeur ) alourdissent inutilement le propos.

Un film plus que crédible dans le monde de l'éducation nationale en banlieue parisienne où François Civil interprète un prof de français qui se fait accuser de harcèlement. Le thème est plus que dans l'air du temps à l'heure des confrontations profs élèves quand ce n'est pas entre ados eux-mêmes, agités et provocateurs. Teddy Lussi-Modeste a un regard juste. Regard qui nous laisse plus que perplexe face aux défis de l'enseignement à notre époque si complexe. A voir !

Un tissu de ouin ouin d’un prof accusé de harcèlement et qui ne réussit absolument pas à prouver qu’il est innocent.

"Pas de vagues" est inspiré d'une histoire vrai celle du réalisateur par ailleurs enseignant dans le secondaire.
Le film a les défauts de ses qualités.
Engagé mais manquant de profondeur, bien interprété mais créant un malaise, le personnage principal attirant tout autant notre compassion que notre agacement ( on a un peu envie de le secouer à certains moments de l'intrigue).
Sa principale qualité est de poser l'ensemble des éléments du débat sur la table et son principal défaut est de ne pas proposer de direction claire ou de solutions possibles à ce qu'il dénonce.
On sort donc un peu sur notre faim d'autant que la dernière séquence qui semble montrer la sincérité de l'enseignant dans le domaine privé ne règle aucun des récits développé dans le film.

Lutter contre la rumeur

Avec Le prix du succès, en 2017, j’avais vraiment découvert Teddy Lussi-Modeste qui écrit et réalise ses films. Ces 92 minutes lui ont hélas été inspirées par des événements vécus personnellement. Julien est professeur au collège. Jeune et volontaire, il essaie de créer du lien avec sa classe en prenant sous son aile quelques élèves, dont la timide Leslie. Ce traitement de faveur est mal perçu par certains camarades qui prêtent au professeur d'autres intentions. Julien est accusé de harcèlement. La rumeur se propage. Le professeur et son élève se retrouvent pris chacun dans un engrenage. Mais devant un collège qui risque de s'embraser, un seul mot d'ordre : pas de vagues... Un film qui tombe à pic car on ne peut pas être plus raccord avec l’actualité que ce drame. Et en plus, c’est admirablement construit et donc déprimant au possible. Notre système scolaire mis à mal ? Ce n’est que le reflet de notre société tout entière. A force de pratiquer le fameux et déplorable « pas de vagues »…
L’atmosphère de ce drame est des plus pesantes. Chaque geste, chaque regard, chaque mot employé peut devenir l’enjeu d’un dérapage ou d’une nouvelle menace. La salle de classe, la cour de récré, les couloirs, les quais du métro, se transforment potentiellement en autant de lieux de combats. On est plongé corps et âme dans cette ambiance glauque à la limite du supportable pour le spectateur… alors que penser des vrais enseignants qui vivent ça quasi quotidiennement sans le soutien de la hiérarchie et même, parfois les doutes des collègues. Ce film d’une grande simplicité est une véritable claque qui démontre, s’il en était encore besoin, que le « plus beau métier du monde » devient trop souvent un calvaire. Co écrit par Audrey Diwan, - L’événement, L’amour et les forêts, Bac Nord… -, ce film a su conserver réalisme et efficacité tout en laissant la place à la complexité des personnages. Un constat amer, mais juste et rigoureux. Et puis, quel casting !
Qu’il soit D’Artagnan, oreille d’or à bord d’un sous-marin, flic de la BAC, amoureux romantique ou, comme ici, jeune prof en détresse, François Civil est toujours aussi convaincant et prouve, une fois encore, qu’il est un de nous meilleurs jeunes comédiens. Aux côtés de Shaïn Boumedine mais aussi d’une série de merveilleux tout jeunes comédiens et comédiennes, comme Bakari Kebe, Toscane Duquesne, Mallory Wanecque et les autres. Ce n’est pas qu’un film de plus sur le malaise de l’institution scolaire, c’est un excellent thriller dramatique qu’il FAUT voir.