Avis sur Frères

Magnifique film ! Vue en avant-première ce soir. Surtout allez le voir ! Bravo M’Casas pour votre ténacité. Un des plus beaux films que j’ai pu voir ces dernières années. J’en suis encore bouleversée. Quant aux acteurs superbes ! Bravo Messieurs.

Vu en avant-première, la salle était très émue.
Ce film est bouleversant, l'histoire de ces deux frères est incroyable et touchante. Beaucoup d'émotions et de belles images. Les enfants acteurs sont formidables, autant que le duo Attal/Kassovitz qui jouent très juste.
Allez le voir, vous passerez un bon moment !

Magnifique film ! Yvan Attal toujours aussi grand acteur et bravo au réalisateur Olivier Casas qui nous a bouleversé avec cette histoire vraie. Emotions garanties, on ne sort pas indemne de la salle de cinéma. A voir absolument.

C'est tout d'abord une histoire incroyable, qui nous rappelle que le monde de l'après guerre était totalement chaotique. Le flm raconte cette très belle relation entre deux frères, on se laisse prendre par l'émotion et ce récit finalement très simple.

Je dois reconnaître que j'ai pas mal hésité à aller voir ce film. Pourquoi ? Parce que, comme on dit vulgairement, je ne le "sentais" pas ! Eh bien, j'avais à la fois tort et raison. Tort, car c'est un film agréable et intéressant à voir, avec un montage intelligent consistant à raconter en parallèle l'histoire des deux frères lorsque, petits, ils se réfugient dans un bois puis lorsque, adultes, ils se retrouvent dans une forêt canadienne. Tort car le "fonctionnement" des 2 frères l'un par rapport à l'autre et le sentiment de culpabilité ressenti par Patrice envers Michel sont bien rendus. Raison, car, on a beau savoir que le film est l'adaptation d'une histoire vraie, on n'arrive presque jamais à croire ce que l'on nous montre. Deux exemples parmi la multitude d'interrogations que l'on ressent tout au long du film : spoiler: comment ces gamins qui n'ont pas connu l'école avant une bonne dizaine d'années ont-ils réussi à devenir, l'un médecin, l'autre architecte ? On aurait aimé en savoir un peu plus sur ce sujet
. Comment ces deux adultes, loin de tout dans la forêt canadienne, manifestement très éloignés d'une prise de courant, arrivent-ils à recharger leur téléphone portable ? D'autant plus qu'à l'époque de ce séjour canadien, forcément antérieur à 1993, spoiler: année du suicide de Patrice
, l'existence de tels appareils me parait plus que douteuse ! Et on ne parlera même pas de l'apparition d'une Dauphine Renault dans une scène dont on vient de nous préciser qu'elle date de 1948 alors que ce modèle n'est apparu qu'en 1956.

Le drame ici, c'est de produire un film sans âme, ennuyeux, avec un Attal qui fait le job et un kassovitz toujours aussi mauvais & prétentieux : c'est bien la dernière fois que je vais voir un film avec cet acteur. Le scénario, pourtant tiré d'une histoire vraie, peine à convaincre... Bref, ne mérite pas d'être vu en salle.

Le secret

Comment peut-on passer du navrant Baby Phone ou à la série Scènes de ménages à ces 106 minutes de drame ? C’est sans doute le secret d’Olivier Casas en nous racontant l’histoire vraie de deux petits garçons de 5 et 7 ans qui, abandonnés par leur mère en 1948, s'enfuient dans la forêt. Ils vont y survivre pendant sept années et tisser un lien qui les unira à jamais. Des décennies plus tard, les deux frères quittent tout pour se retrouver. Mais le passé et les secrets les rattrapent, même à l'autre bout du monde. Survival trop répétitif, mise en scène proche du pathos d’un lien fraternel indestructible… j’aurais bien voulu aimé ce film comme beaucoup d’autres spectateurs. Certes, l’histoire est belle, - surtout quand on sait qu’elle est vraie -, mais le scénario appuie trop là où il peut créer l’émotion promise par voie d’affiche racoleuse. L’émotion du spectateur, ça ne se commande pas.
On ne mettra pas en doute le réalisme de ces 7 années loin du monde puisque le film est largement inspiré du récit de Michel de Robert, le plus jeune des deux frères. J’ai quand même eu du mal à croire à ces 7 années de vie en ermite au sein d’une forêt de Charente Maritime ??? Où, dans ce département trouve-t-on un endroit aussi isolé de la civilisation ? Pourquoi, les rares adultes rencontrés durant tout ce temps ne se sont-ils pas inquiétés un minimum de savoir qui étaient ces deux enfants ni d’où ils venaient ? Je me garderais bien de mettre en doute la sincérité de ce récit mais le réduire d’une part, à cette vision idéalisée de l’enfance et d’autre part à cette relation mortifère des deux quinquas, me paraît très réducteur. La construction du film est, pour moi, par trop mécanique et certaines ellipses nuisent à la compréhension. Reste le casting qui, lui, semble y croire dur comme fer.
Le duo Mathieu Kassovitz / Yvan Attal parvient à traduire l’intensité de cette relation fraternelle pas tout à fait comme les autres. Mais, la découverte de quatre jeunes acteurs remarquables, Victor Escoudé-Oury, Enzo Bonnet, Viggo Ferreira-Redier et Fernand Texier, vaut à elle seule un petit détour par ce film malgré une construction et une mise en scène maladroites. Les avis sont d’ailleurs très partagés.

Ce qui interpelle c'est qu'au vu de leur enfance on se demande comment les deux enfants sont devenus des nantis bourgeois à la situation sociale aussi élevée ?! D'ailleurs on se dit qu'heureusement pour eux, car un ouvrier ou un petit fermier ne pourrait jamais se payer quelques mois de vacances loin de tout au fin fond du Canada... Par là même, quelques passages agacent un chouïa, subjectivement comme ces grands enfants adultes (environ 20 ans) qui font les capricieux pignou alors qu'ils savent que leur père et leur oncle ont des soucis (cette ingratitude est juste infecte), plus techniquement ces plans des deux gosses qui s'amusent dans la rivière répétitifs et redondants. Ca manque de finesse et de subtilité. Au fil du récit on s'interroge aussi sur la véracité des des faits, car oui, comment croire à la survie aussi "tranquille" sur sept années d'enfants de seulement 5 et 7 ans ?! Comment croire à un enfant de 5 ans qui construit une cabane aussi élaborée par simple "instinct" ?! Comment croire qu'ils ne se trompent jamais dans le choix de ce qu'ils mangent ?!... etc... Le film surnage tout de même grâce à un joli duo de gamins, mais ce sont surtout les deux adultes qui nous touchent, le duo Attal-Kassovitz fonctionne parfaitement, ils sont crédibles, au diapason et sont assurément les atouts du film.
Site : Selenie.fr

Assez déçu.
Beaucoup d'incohérences et trop de répétitions dans les retours en arrière.
Bon de bons moments ,mais pour moi c'est pas ça.

Évidemment c’est très touchant, magnifique émouvant tout ce qu on voudra mais je suis sorti avec un sentiment de malaise… ou est la part de réalité et la part de fantasme ? Car enfin deux enfants dans la forêt sans couteau sans ficelle sans vêtements de rechange qui se construisent une cabane au petit poil, font du feu en frottant deux bouts de bois (très difficile même pour des survivalistes confirmés) chassent le lapin à mains nues et pêchent le poisson itou … faut pas charrier quand même. Et puis voilà un monsieur sur la plage. Il trouve très naturel de rencontrer des enfants sauvages ne demande pas où sont les parents.
Tout cela est trop gros pour être vrai.
Mowgli en Charente qui n’est pas l Amazonie ?
Ou est la part de vérité là dedans ? Le réalisateur a foncé ! J’aurais mieux aimé un documentaire qui aurait tenté d y voir clair et de pousser le témoin dans ses retranchements. Mais ici , on a tout pris pour argent comptant…….pour info le petit Emile n’a pas tenu un jour dans la nature. La on parle d’enfants de 6 à 7 ans.
Gageons qu’après trois jours de galère ils auraient du chercher du secours même avec la culpabilité au ventre.
Agaçant…….

du beau, du vrai, du puissant, de l émotion, de la tendresse. on est pris par cette histoire incroyable du début à la fin. magistralement interprétée

Je reste totalement mitigé sur ce film inspiré de l'histoire vraie et assez incroyable de 2 frères ayant vécu, entre 1948 et 1955, 7 années durant lesquelles ils se sont retrouvés livrés à eux-mêmes dans les bois, seuls et abandonnés, alors qu'ils n'avaient que 5 et 7 ans au départ.
En effet, même si les deux acteurs sont vraiment très bons face caméra (Yvan Attal, Mathieu Kassovitz) et même si le récit est profondément touchant, j'ai été un peu gêné par un détail temporel : si ces enfants sont nés entre 1941 et 1943, comment se fait-il qu'en 2020 les comédiens choisis n'aient que 55-60 ans environ ??
Ils devraient en avoir près de 80, ou alors l'action du "présent" (le film alterne passé et présent) devrait se dérouler à la fin des années 1990, sauf que la technologie utilisée par les protagonistes (Iphone dernier cri, ordinateur portable avec écran plat...) montre bien que nous sommes dans les années 2020.
Bref, cet anachronisme m'a franchement plombé, surtout pour un long-métrage au potentiel émotionnel prometteur.
Historiquement poignant, mais moyennement réalisé.
Site CINEMADOURG.free.fr

Une claque. Subtile mais une claque quand même. Une claque d'amour et d'émotions.
Une histoire d'amour fraternel inconditionnel, des écorchés, chacun différemment.

Comment "continuer", en admettant qu'on le puisse ? spoiler: Le choix sera de mourir. Pour guérir l'autre.
.

Pas envie de dépenser les mots, voir le film et accuser le coup.

Hé bien non, je ne vais pas céder aux sirènes dithyrambiques concernant ce film. OK d'accord c'est pathétique l'histoire de ces deux gosses "obligés" de vivre dans la forêt pendant 7 ans ! OK c'est très dur pour 2 gamins de survivre en bouffant des orvets, du lapin et des vers de terre dans une forêt.
Ensuite on fait un bond et on retrouve Patrice et Michel à l'âge adulte : bien établis, l'un chirurgien et l'autre architecte. Mais Patrice semble souffrir d'un "manque" . C'est le prétexte pour partir au Canada puis en revenir...sans AUCUNE explication ! Puis il y a la solution finale : pourquoi, comment ?
J'ai eu beaucoup de mal à "entrer" dans le film..
Une petite critique cependant: Le film parle de deux gamins- mineurs- en forêt : sans couverture, sans chaussures, sans vêtements de rechange...puisqu'ils grandissent ! Sans AUCUNE hygiène, sans carie dentaire...
De plus ils vivent dans une "cabane" qui laisse passer l'eau de pluie !...La reconstitution de cette première partie du film aurait dû donner à plus de détails. Mais cela n'a pas effleuré le réalisateur.
Cela fait penser au film "Les derniers hommes" où le réalisateur fait dormir des hommes sur le sol de la Jungle !
Dommage !
Deuxième critique : En décrochant un pendu, les deux enfants voient du sang s'écouler du cadavre. Problème, tous les médecins légistes vous le diront : un cadavre ne SAIGNE PAS !

Je ne comprends pas toutes ces critiques dithyrambiques. J’ai trouvé ce film mal construit, artificiel, ennuyeux, et même parfois insupportable. Les scènes de l’enfance faussement réalistes, le reste invraisemblable. Et une bien triste histoire.