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    Madame Hofmann
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    33 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Après avoir abordé les thèmes de l'adolescence puis de l'enfance dans ses deux magnifiques précédents documentaires, Sébastien Lifshitz s'intéresse cette fois-ci à l'autre extrémité du spectre de la vie, en suivant une femme sur le point de prendre sa retraite après une longue carrière dédiée corps et âme à son métier d'infirmière dans un hôpital du nord de Marseille.

    C'est avec la subtilité qu'on lui connait que l'un de nos meilleurs documentaristes parvient non seulement à dresser un très beau portrait de femme mais également à s'emparer d'un sujet plus large (l'état de l'hôpital public en France) sans tomber pour autant dans le réquisitoire trop appuyé. En préférant passer par le singulier, l'individuel, il parvient à soulever avec finesse, mais tout autant d'impact, des questions plus collectives, qui nous concerne tous.

    Ainsi, le documentaire préfère mettre en avant les efforts et les trésors d'ingéniosité déployés par le personnel hospitalier plutôt que s'appesantir sur un système en crise, abandonné par l'État.

    C'est en effet à travers le dévouement sans failles de cette femme que l'on perçoit à quel point le système repose essentiellement sur l'investissement et la conscience professionnelle des gens qu'il emploie.

    Pour autant, est-ce dû justement au fait que le film met un point d'honneur à ne pas faire de l'hôpital et de ses patients son sujet ou simplement à la personnalité de son héroïne ? Toujours est-il que je suis parfois resté quelque peu à distance et ai été un peu moins touché que par ses précédentes réalisations.

    Le documentaire reste toutefois très bon.

    Ce sont les échanges entre cette future retraitée et sa mère, où elles abordent avec beaucoup de justesse le temps qui passe, le rapport à la maladie... qui sont les plus intéressants.

    Sylvie Haufmann, toute en assurance, se révèle touchante lorsqu'elle se retrouve cernée par ses contradictions (épuisée et impatiente d'être à la retraite mais probablement allergique à l'inactivité) et rattrapée par la vie, qui ne laisse décidément aucun répit.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Sebastien02
    Sebastien02

    16 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 avril 2024
    Documentaire très réussi, qui nous permet de découvrir Sylvie Hofmann, femme extra et infirmière chef dans le service d’oncologie d’un hôpital marseillais. Malgré les épreuves traversées par la protagoniste, ainsi que ses difficultés à bien exercer son métier (manque de personnel et de moyens), j’ai souvent souri et même parfois ri. C’est en effet rempli d’humour et de chaleur humaine. Je suis sorti de la séance en me sentant bien, tout en ayant appris des choses sur le fonctionnement d’un service hospitalier. J’apprécie l’énergie qui se dégage de cette œuvre touchante. Le réalisateur documentariste Sébastien Lifshitz nous offre un beau moment de cinéma, après les déjà remarquables « Adolescentes » et « Les Invisibles ».
    Yves G.
    Yves G.

    1 307 abonnés 3 309 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 avril 2024
    Sylvie Hofmann travaille depuis quarante ans à l’Hôpital Nord de Marseille. Cadre au service d’oncologie, la vie ne l’a pas épargnée : sa mère, octogénaire, qui fut infirmière elle aussi, enchaîne les cancers à répétition ; sa fille, atteinte d’une grave maladie respiratoire à la naissance, a longtemps nécessité ses soins attentifs ; son compagnon, après un quadruple pontage coronarien, a pris une retraite anticipée dans les Hautes-Alpes. Sylvie Hofmann elle-même a mal supporté le Covid, la pression sur les lits, ses protocoles draconiens. Atteinte d’une surdité partielle, peut-être causée par le surmenage, elle décide de prendre sa retraite.

    Sébastien Lifshitz a remporté le César du meilleur documentaire à deux reprises : en 2013 pour "Invisibles" et en 2021 pour "Adolescentes". Il décrivait dans le premier la vie ordinaire de couples homosexuels, en démontrant, à rebours des outrances incendiaires des opposants au mariage pour tous, que les gays n’étaient ni des monstres dénaturés ni des pervers partouzeurs. Dans le second, il suivait pendant cinq ans, de la quatrième à la terminale le parcours de deux adolescentes de cette France qu’on ne dit plus « profonde » mais « périphérique » depuis que le géographe Christophe Guilluy en a popularisé l’expression.

    En filmant Sylvie Hofmann, il donne un visage à ces soignants pour lesquels, pendant le confinement, la France, pour une fois unanime, a fait tintinnabuler ses casseroles à vingt heures tapantes. Il joue sur la corde de l’empathie en filmant cette « mère courage » à l’accent chantant, qui a consacré sa vie à ce dur métier, qui s’est tant dévouée à sa tâche et qui peut enfin revendiquer le droit à se reposer. Si j’en crois les critiques élogieuses que j’en lis ici ou là, l’objectif est atteint : « Magnifique portrait d’une très belle personne. C’est émouvant et profondément humain. Que ça fait du bien de voir cela aujourd’hui! » écrit alexis01 sur Allociné.

    Aussi, je me sens d’autant plus monstrueux de ne pas communier avec l’enthousiasme général. "Madame Hofmann" ne m’a pas convaincu. Pire, il m’a irrité. Tout a commencé avec la bande-annonce dont la tonalité victimaire m’avait déplu. Le documentaire hélas est de la même farine. Son héroïne se plaint. Elle se plaint beaucoup. Elle est effroyablement auto-centrée. Tout tourne autour d’elle : quand sa mère lui parle du quatrième cancer consécutif qui la frappe, sa réaction est de s’inquiéter des « gènes pourris » qu’elle lui aurait légués. Elle passe son temps à se vanter d’avoir la carapace épaisse pour se plaindre sans cesse des fissures qui risquent de la faire exploser.

    L’image que donne ce documentaire de l’hôpital est particulièrement pauvre. Autrement moins intéressante et subtile que celle que donnent ceux, nombreux, tournés dans ce cadre : Nicolas Philibert sur la formation des infirmières, "De chaque instant", Claire Denis sur le corps des femmes en souffrance, "Notre corps", sans oublier la série "Hippocrate" avec Louise Bourgoin ou le film "L’Ordre des médecins" avec Jérémie Renier. La caméra, à force de se focaliser sur Sylvie Hofmann, ne filme rien d’autre : ni ses collègues, réduites à des seconds rôles, alors qu’il y aurait eu beaucoup à dire sur l’évolution du métier et la façon dont le vivent les jeunes générations, ni les médecins qu’on ne voit jamais à l’exception de la figure paternaliste du chef de service, ni surtout les patients, qui sont les grands absents du film, ou leurs familles.

    Et que dire de la musique sursignifiante qui souligne chaque plan et de la mise en scène qui sent à plein nez l’artifice : on ne nous fera pas croire que la scène où Sylvie Hofmann annonce au médecin-chef que l’un de ses patients vient de décéder à la sortie du bloc opératoire n’a pas été rejouée pour les besoins de la cause.

    J’aurais difficilement assumé mon hostilité si je n’avais vu ce documentaire en compagnie d’une professionnelle de santé qui, à mon grand soulagement, a partagé mon irritation et m’a dit ne pas s’être reconnue dans l’image sulpicienne ainsi donnée de sa profession et de son vécu.
    PLR
    PLR

    411 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 avril 2024
    Il y a des longs métrages comme ça, un documentaire intimiste ici, où au moment d’écrire votre critique vous (le spectateur) ne savez pas trop quoi exprimer et souligner. C’est l’effet coup de poing ! Un documentaire qui montre les choses simplement mais intensément au travers d’une caméra qui filme de près au sens propre comme figuré et qui se veut discrète tout en étant omniprésente. C’est une immersion dans le quotidien du service d’un grand hôpital en période épidémique Covid-19 et surtout la découverte – le portrait – d’une infirmière cadre de santé, énergique, volontaire, humaine, dévouée, passionnée. Il doit me manquer des qualificatifs ! Usée, fatiguée peuvent paradoxalement relever de cette reconnaissance. Un personnage, naturellement leader, dont vous vous demandez comment son service pourra survivre à son départ (à la retraite) et également si elle-même va pouvoir tenir en sortant le moment venu du quotidien qui nous est montré et disséqué ici. Un grand moment du cinéma documentaire. On aurait pu s’attendre à quelques prix et reconnaissances dans cette catégorie dans les compétitions cinématographiques. Déjà présenté à trois Festivals ce n'est pas encore le cas. Pour plus tard peut-être quand Mme Sylvie Hofmann sera gravée dans la mémoire collective du grand public même si d'ordinaire celui-ci boude le genre documentaire. Ce que tout un chacun aurait bien tort ici.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    40 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2024
    Documentaire inspiré, qui suit les pas de Madame Hofman, cadre infirmière d'un hopital marseillais. Une vie, une vocation à aider les autres. Un sourire et des convictions qui permettent de franchir les nombreux obstacles. Et qui cachent, de plus en plus difficilement, des blessures et des angoisses. Parfois long, toujours passionnant.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 255 abonnés 7 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2024
    Sylvie Hofmann est cadre au service oncologie à l’hôpital Nord de Marseille. Elle y travaille et se consacre aux autres depuis 40 ans. Sa vie est rythmée entre sa famille et ses patients (bien souvent en fin de vie). Et si elle décidait enfin de se consacrer pleinement à elle en prenant sa retraite ?

    Sébastien Lifshitz (Petite Fille - 2020) nous immisce en plein coeur du monde hospitalier pendant la pandémie de COVID-19. On y fait la connaissance de Sylvie Hofmann, qui, suite à un immense surmenage, à fait un AVC et à perdu une partie de son audition. Il faut dire que la pandémie aura été une période loin de tout repos pour elle et son équipe, entre le très grand nombre de patients et les infirmier.es malades, il fallait constamment être dans l’urgence pour pallier à tous les problèmes. Sylvie sait que sa santé ne tient qu’à un fil et son héritage génétique vient constamment le lui rappeler (sa mère à eu 4 cancers et il est fort probable qu’elle en ait un elle aussi un jour ou l’autre). En pareille circonstance, Sylvie fait un point sur sa carrière et sur les années qu’il lui reste à vivre pour pouvoir pleinement profiter des siens sans risquer sa santé. Il serait peut-être temps pour elle de raccrocher les gants et de prendre une retraite bien mérité.

    Avec Madame Hofmann (2024), le réalisateur dresse le portrait d’une femme qui aura consacré toute sa carrière (sa vie) aux autres et la filme sur le terrain (une femme de caractère mais qui est affectueusement surnommée “la seconde maman” par les infirmières de son équipe), dans l’intimité de son couple, avec sa fille, sa mère ou face caméra. Mais c’est aussi et surtout un portrait sur la situation alarmante de nos institutions. Nos hôpitaux sont surchargés, tout comme le personnels soignants. Ces derniers sont sous-payés (et certains finissent par quitter l’hôpital public pour le privé), le matériel manque et malgré cela, ils continuent à se battre tous les jours sans compter leurs heures.

    Comme à son habitude, Sébastien Lifshitz réalise ici un documentaire brillant, terriblement humain, tendre et émouvant. 150 heures de rush résumé en 1h45 à travers un très beau et touchant portrait et un état des lieux de l’hôpital public inquiétant et sans fioriture.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    velocio
    velocio

    1 184 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2024
    Après avoir pratiqué fiction et documentaire à ses débuts, Sébastien Lifshitz semble avoir fait un choix définitif depuis "Les invisibles", film de 2012 : réaliser des documentaires utilisant certains moyens du cinéma de fiction. C'est très exactement ce qui se passe avec "Madame Hofmann" consacré à la fin de carrière d'une cadre infirmière de l'Hôpital nord de Marseille. Après 40 années de carrière, Sylvie Hofmann aspire au repos que pourra lui offrir la retraite, d'autant plus que ses dernières années de travail se déroulent en période Covid dans un système hospitalier qui souffre des maux installés depuis des années par les gouvernements successifs. Le personnage suscite un très grand intérêt. On la rencontre combative dans le cadre de son travail, profitant de quelques moments de repos avec son mari ou avec sa fille, parlant des problèmes génétiques de sa famille avec sa mère de 85 ans qui en est à son 4ème cancer. C'est parfois très drôle, c'est un peu répétitif et donc un peu trop long. Globalement, on n'est pas tout à fait au niveau de "Les invisibles" qui reste (pour l'instant) le sommet de l'œuvre de Sébastien Lifshitz, mais c'est quand même, assurément, un film qu'il est bon d'avoir vu.
    Anne F
    Anne F

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 avril 2024
    ce film présente oeu d'intérêt. on finit par s'ennuyer car très répétitif. Madame Hofmann est très sympathique mais pas de quoi passer 1h44 sur un quotidien très quotidien. mention spéciale pour sa maman, hyper authentique et croqueuse de vie.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    206 abonnés 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Sylvie Hoffman est une infirmière encadrante à l’hôpital public de Marseille. À quelques mois de sa retraite, nous suivons son dur quotidien entre manque de personnel soignants, manque de moyens, difficultés à trouver son successeur. Son personnage est ultra attachant, pertinent, plein d’humanité. C’est profond, passionnant et bouleversant.
    Benedicte B
    Benedicte B

    11 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2024
    Documentaire qui suit Mme Hoffman sur sa dernière année avant la retraite. On suit sa vie à l'hôpital en tant que cadre dans un service d'oncologie, sa vie avec sa mère, celle avec son mari. Mais rien de personnel, elle attend la retraite pour vivre. Cette femme exemplaire, qui travaille dans des conditions souvent aux limites est filmée en gros plan mais ne livre pas son intimité, seulement ses exploits
    Jeanlucchichery
    Jeanlucchichery

    14 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2024
    Ou l'on découvre le quotidien d'une infirmière en service d'oncologie dans un hôpital de Marseille. en fin de carrière.
    Bientôt la retraite , elle n’a jamais eu de temps libre pour elle depuis quarante ans à s'occuper de sa mère, de ses enfants, de son mari, bref de tout le monde sauf d'elle.
    Mme HOFFMAN n'est pas non plus épargnée par la vie .loin s'en faut.
    Alors, elle entend bien rattraper le retard et profiter de la vie qui lui reste à vivre.
    Un ode à la vie, plein d'espoir.
    Un formidable documentaire.
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    53 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Un joli film en hommage à ce cadre infirmier qui prend sa retraite après 40 ans de dévouement auprès des malades et de lutte contre ses propres maladies ou celles de ses proches, le tout au soleil méditerranéen. Film plein d’empathie, d’humanité qui ne sombre à aucun moment dans le pathos. Quel courage, quel optimisme, quel humour! Un film qui fait du bien.
    Audrey L
    Audrey L

    561 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 avril 2024
    On a pleuré comme un veau, voilà c'est dit. Madame Sylvie Hofmann est chef de service dans le département des soins palliatifs (et phases terminales) dans l'Hôpital public du Nord de Marseille, et doit prendre sa retraite dans l'année. Mais comment quitter son équipe de jeunes infirmiers qui l'adorent, comment se mettre au vert du jour au lendemain quand chaque jour est l'accompagnement d'un patient dans sa fin de vie (une tâche difficile), avec le soutien de sa famille dans cette atroce épreuve, à chaque fois une expérience déchirante pour celle qui ne doit rien laisser transparaître (quand elle se laisse aller émotionnellement dans l'histoire de la petite fille qu'elle a accompagnée dans la mort, qui ressemblait à sa propre fille, on ne peut faire autrement que de sortir le Kleenex pour éponger le litre de larmes qui ruisselle sur nos joues). Au fur et à mesure que l'on découvre le quotidien difficile de la Dame, on éprouve de plus en plus de respect pour son métier de l'impossible (elle est l'une des rares à l'avoir exercé de bout en bout pendant quarante ans, quand la moyenne est d'une année aujourd'hui...), on écoute ses récits de patientèle avec le plus grand silence, on chouine quand elle devient faillible (on voudrait qu'elle soit un robot, mais face à la détresse humaine, face à la Mort au quotidien, on ne sait pas qui pourrait rester impassible), on rit de bon cœur avec les phrases hilarantes de sa maman (qui va bien, on a demandé !), dans son bizutage de fin de carrière (la bulle d'air du documentaire, qui fait vraiment du bien), et on aime accompagner cette Dame jusque dans son intimité (on découvre son mari, et le rapport qu'il a avec ce métier particulier et la retraite). On a eu la chance d'avoir Madame Sylvie Hofmann dans la salle, et la fin de séance s'est conclue par une interminable salve d'applaudissements, faisant (encore) pleurer la Dame (et l'ensemble de la salle), comme un remerciement chaleureux pour ces quarante années extraordinaires à accompagner les mourants et leurs familles, partageable à toutes celles qui exercent aujourd'hui ce terrible (mais magnifique) métier. Même si elle s'en défend, on pense à tous ceux qui ont mieux vécu leurs derniers instants de vie grâce à elle, et on l'affirme : tous les héros n'ont pas de cape, mais une blouse blanche (tachée de Betadine).
    Michel C.
    Michel C.

    240 abonnés 1 384 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2024
    Portrait de femme, sous forme de documentaire, de Sebastien Lifshitz : 40 années d' Infirmière à Marseille, filmée sans chichi, dans la plus grande simplicité. Aussi bien avec sa maman, que dans son hôpital, ou chez elle, à travers des périodes si particulières- surtout dans le monde hospitalier - des masques, des tests, les maladies s'ajoutant aux autres, un service de soins palliatifs, bref, un environnement rude, qui a été toutes ces années durant son quotidien, y compris beaucoup de nuits. Il est temps pour elle de tirer sa révérence et d'aborder une retraite bien méritée. On suit donc en permanence son parcours, ses bobos, petits et gros; son implication professionnelle, ses doutes, sans aucun détour ni précautions, en toute transparence et complet dénuement. Des dialogues avec sa mère émouvants et plein d'humour ( et d'accent ). C'est une claque magistrale qui fait réfléchir et relativiser.....Beaucoup d'humanité et d'altruisme...!!**
    François S.
    François S.

    6 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2024
    Il y a beaucoup de grâce et d'humanité dans ce film qui confirme le talent du réalisateur de "Adolescentes ", mais aussi, et c'est peut-être un peu ce qui fait la limite du film, une très légère tendance au dolorisme, qui incite à se poser la question : L'altruisme véritable nécessite t-il un tel sacrifice de soi ?
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