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    Il reste encore demain
    Note moyenne
    4,3
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    375 critiques spectateurs

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    Patrice R.
    Patrice R.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2024
    excellent, scénario, interprétation, l image, la musique. tout est là. bravo. Le cinéma italien est bien vivant et ça fait du bien de voir des film comme ça sur grand écran en partage.
    Brusson
    Brusson

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2024
    Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un tel film. Tout est bien ,la réalisation ,la mise en scène, les acteurs , la musique, le noir et blanc et même le titre! Le tout, s'entrelace merveilleusement.
    On aborde un sujet grave avec beaucoup de délicatesse et de finesse, voire de poésie.
    Pas sure ,par contre que cela plaise à ceux qui préfèrent les films d'actions ou à gros budget.
    Fred ciné
    Fred ciné

    7 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Chef d œuvre. Quel scénario, quel suspens, quelles émotions et quels excellents acteurs. Presqu un documentaire sur l Italie post guerre. Cela nous semble si loin. En tous cas une belle leçon pour tous ceux qui pensent que c'etait mieux avant.
    Erri Ortonese
    Erri Ortonese

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2024
    N'en déplaise aux esthètes du cinéma, et ils semblent nombreux sur ce site, si ce film a eu un retentissement inattendu de l'autre côté des Alpes, c'est qu'il a largement été utilisé pour défendre la cause féminine. Notamment à la suite d'un terrible féminicide, connu sous le nom du "Femminicidio Cecchettin", des manifestants reprenant certaines des répliques du film sur leur panneaux. Le film a aussi fait l'objet d'une diffusion devant les sénateurs afin de les sensibiliser un peu plus à la cause féminine, bien que ce jour-là, les élus étaient bien peu nombreux. Certaines écoles ont également projeté "C'è ancora domani", grâce, par exemple aux don anonyme d'un chef d'entreprise. Pour toutes ces raisons, le film a eu en Italie un écho incroyable.
    Bon, sur l'aspect cinématographique, maintenant, je ne me risquerai à aucun jugement, n'ayant pas la licence de bien des lecteurs de ce site. Cependant, que le film soit en noir et blanc, que les scènes de violence soient chorégraphiées, la colonne sonore parfois volontairement décalée et le ton résolument humoristique renforcent, selon moi, le sentiment de violence et d'injustice que subit cette femme et le mal être que vit le spectateur.
    Certes, la fin peut paraître anecdotique, puisque tout le monde s'attend à une autre issue, mais ce serait oublier que, pour une femme, spoiler: abandonner ses enfants serait dramatique, spécialement en Italie à cette époque où le divorce n'était pas autorisé. Et si aujourd'hui le droit de vote est tellement banal que plus personne ne l'utilise
    , il constituait à l'époque un premier pas de ce long chemin qu'est la cause féminine. Alors, oui, rien que pour cette raison, j'encourage les femmes et les hommes à aller voir ce film. Et tant pis pour les puriste du 7ème Art.
    eric.3475
    eric.3475

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2024
    D’habitude, la note spectateurs sur Allociné est un bon critère, surtout lorsqu’elle est supérieure à l’avis de la presse, et avec une note de 4,2, je m’attendais à mieux. Ce n’est pas un mauvais film et on ne s’ennuie pas mais c’est avant tout un film de propagande basique sur la condition féminine : la cause est noble mais elle est entachée de tous les clichés niais et manichéens que vous pouvez imaginer. Il y a même la petite touche d’antiracisme tout aussi grossier et hors sujet des soldats blancs qui rient du gentil soldat noir qui à perdu la photo de sa famille (sous-entendu, ce sont ses camarades qui l’on cachée ?) Avant de regarder la note spectateurs, je regarderai le nombre de votants : moins de 400 dans ce cas, 10 fois plus en moyenne – elle ne semble fiable que s’il y a beaucoup de monde. Je mets quand même 2,5 sur 5 comme le film n’est pas un navet, est bien joué et se laisse voir sans ennui.
    Laurence B
    Laurence B

    6 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2024
    J’ ai tout aimé de l’ambiance des années 50 en Italie, aux acteurs prodigieux, a l histoire ! Drôle et triste à la fois ! on adore ! Courez y vite vous ne serez pas déçus !… du vrai beau cinéma et orignal en plus !
    Nathbar
    Nathbar

    8 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Enfin un film qui sort du classique et qui interpelle dès les premières images : on est transporté sans effort dans l'univers d'après guerre de l'Italie qui peine à sortir du fascisme et du machisme qui impacte violemment la condition des femmes. Le plus c'est que l'histoire est racontée en noir et blanc ce qui donne au film une dimension plus que réaliste à laquelle on ne s'attend vraiment pas comme à la fin pour le moins surprenante.
    lotteparis
    lotteparis

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mars 2024
    Nul - une enfilade de clichés - du faux naturalisme
    Une purge - comment cette production a peine digne d’un téléfilm peut faire 5m d’entrées en Italie
    Yves G.
    Yves G.

    1 329 abonnés 3 326 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Nous sommes au printemps 1946 dans le Testaccio, un quartier populaire du sud de Rome. Delia (Paola Cortellesi) y vit sous l’emprise de son mari, Ivano (Valerio Mastandrea). Elle élève sa fille aînée qui est sur le point de se marier, au risque de reproduire les erreurs que sa mère a commises, et deux garçons turbulents. Son mari, aussi machiste que violent, la bat comme plâtre au vu et au su de ses trois enfants et de ses voisins qui n’y peuvent mais. Delia rêve à la vie qu’elle aurait pu avoir si elle avait épousé Nino, le mécanicien qui l’avait courtisée plus jeune et qui est toujours épris d’elle. Dans quelques jours se tiendra le référendum qui marquera la fin de la monarchie en Italie et auquel les femmes auront, pour la première fois, le droit de participer.

    "Il reste encore demain" nous vient d’Italie où il a rencontré un succès époustouflant. Sorti en octobre dernier, il y est devenu un phénomène de société, plébiscité par plus de cinq million d’entéres comme le proclame triomphalement son affiche française, au risque d’en faire son principal argument de vente. C’est le premier film de Paola Cortellesi, qui y interprète le rôle principal.

    C’est un film étonnant, qui mérite amplement son succès.
    C’est bien sûr au premier chef un film féministe, dont la sortie en France coïncide opportunément, à quelques jours près, avec la Journée internationale des droits des femmes. Le sort de son héroïne brise le cœur. Sa résilience suscite une empathie immédiate. La conclusion du film, qu’on imaginait se diriger gentiment vers une fin attendue, surprend et, à la réflexion, convainc.

    Mais c’est surtout un film remarquablement mis en scène, qui fait preuve d’une maîtrise étonnante pour une première réalisation. C’est un film en noir et blanc et en format carré, qui convoque par son esthétique les grands classiques du néo-réalisme : Delia occupe un logement similaire à celui de l’héroïne de "Bellissima" de Visconti et, comme elle, administre des piqûres à domicile à ses patients. Comme Sofia Loren dans "Une journée particulière", elle étend son linge sur les toits plats de Rome, avec le monument à Victor-Emmanuel II en arrière-plan.

    Mais c’est pour autant un film très contemporain qui emprunte à plusieurs genres : au naturalisme, au thriller (la dernière scène est construite autour d’un suspense haletant) et même à la comédie musicale. La musique, très riche, fait le pari – que je trouve moyennement convaincant – de l’anachronisme.

    Un aspect du film m’a chiffonné. Ses personnages sont monolithiques : Ivano, comme son père, y est unanimement détestable, Delia, comme sa fille, y est totalement admirable. Cette caractérisation prend en otage le spectateur, condamné à haïr Ivano et à prendre fait et cause pour Delia, autant qu’il prive le film d’une grande partie de sa subtilité.
    lacroix p
    lacroix p

    12 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2024
    J’ai été surpris par la musique décalée, les invraisemblances du scénario parfois et par la fin du film qui m’a plongé dans un abîme d’incompréhensions. Mais je comprends que le film un peu racoleur ait plu même si le thème de la violence sur les femmes est traité avec beaucoup de légèreté.
    Santor 69
    Santor 69

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Ce n’est que dans les 5 dernières minutes du film que l’on comprend pourquoi ce titre de « Il reste encore demain ».
    Ce film est comme le dit la bande annonce un vrai hymne à la liberté même si l’héroïne Delia subit humiliation et violences de son mari.
    Cette épouse et mère de 3 enfants juste après la guerre nous montre à quel point était le patriarcat à cette époque en Italie.
    Le film est un mélange de néoréalisme qui rappelle Vittoria de Sica et Ettore Scola dans Une journée particulière, de comédie italienne et de mélodrame.
    Le film a été tourné en noir et blanc et est ponctué de chansons et de ballet. Il y a une vraie histoire un peu mystérieuse d’une lettre reçue au nom de la mère de famille dont l’explication sera donnée dans une fin grandiose qui m’a ému aux larmes.
    Un grand film italien qui mérite bien ses 5 millions d’entrées chez nos voisins transalpins.
    Pascale Dehee
    Pascale Dehee

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2024
    Une mise en scène originale et subtile servi par une interprétation juste de tous les acteurs . Une claque cinématographique
    Eva O.
    Eva O.

    4 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2024
    exceptionnel, émouvant..il faut se rappeler encore et encore que nos droits qui nous paraissent acquis aujourd'hui ne l'étaient pas encore il n'ya pas longtemps..pareil avec la liberté..apprécions les et n'oublions jamais que c'était très difficile de les avoir mais on peut les perdre si facilement...degustons les
    Loïck G.
    Loïck G.

    303 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2024
    J’imagine que le succès considérable de ce film en Italie ( plus de 5 millions d’entrées à ce jour ) fait aussi malheureusement écho au féminicide d’une jeune étudiante survenue au moment de la sortie du film . La comédienne Paola Cortellesi se met en scène dans le cadre de l’immédiate après-guerre, dans la robe de Delia , une femme malheureuse en amour, une femme battue, qui va cependant résister à son mari et à la société gangrénée par un patriarcat exécrable. Les relents de la guerre rapportent des mots de jalousie, de suspicion, dans une odeur rancie que la réalisatrice adoucit de quelques séquences légères, fantaisistes, bienvenues . La balance à une mise en scène stricte et insistante, quand elle n’est pas caricaturale dans les attendus de son récit ( patriarcat, misogynie … ) Le grand-père, par ailleurs détestable, fait alors figure de trouble-fête bienvenue, affirmant dans la résolution finale et bien malgré lui toute la portée de l’Histoire qui s’est remise en marche. Une revendication féminine, une émancipation légitime au cœur d’un moment historique inattendu que la cinéaste détourne de façon bien étrange pour nous conduire dans l’imaginaire d’une romance qui semblait battre le pavé. Paola Cortellesi, la comédienne cette fois, ne faiblit jamais dans l’interprétation de cette femme courage .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 163 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2024
    On pense à Begnini en voyant ce premier long-métrage d'une actrice remarquable. En effet, mêlée à une indéniable sincérité, la roublardise du projet affleure à intervalles réguliers : Delia sourit et grimace lorsqu'elle est battue, elle improvise une danse déplacée avec son mari qui la frappe... Autant de scènes qui, plutôt que de faire poindre un humour certain dans des séquences graves, créent presqu'un malaise, galvaudant le courage et la résilience de celle qui résiste à la violence.
    De même, les choix musicaux sont surprenants et souvent trop en décalage avec les images, quand ils ne sont pas carrément excessivement sirupeux. On sauvera cependant un morceau de Jon Spencer Blues Explosion, dont le rock'n'roll donne un allant véritable à la première scène du film en extérieurs.
    A côté de cela, on appréciera la qualité du casting et les réminiscences d'un cinéma transalpin que l'on a tant aimé.
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