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    Il reste encore demain
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    Jean-Louis G
    Jean-Louis G

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2024
    J'ai adoré ce film, tant sur le plan esthétique que sur l'histoire... Les acteurs sont excellents, le film est rytmé et on passe un très bon moment.
    Imane Ify
    Imane Ify

    27 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2024
    Un film que j'aurais aimé aimer, mais quelle déception !
    Quelques scènes magnifiques et une belle interprétation ne réussissent pas à remonter le niveau de ce film mal foutu, au rythme bancal, mais surtout qui rate complètement son propos. Le twist final est absurde et décrédibilise tout le film en délaissant le sujet central des violences intra-familiales totalement intégrées à la société de l'époque (et encore aujourd'hui).
    Je n'ose pas imaginer que le scénario ait été construit avec ce final en tête, même si le dernier 1/4 d'heure est entièrement organisé pour préparer (embrouiller) le spectateur.
    Natissy
    Natissy

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2024
    Film complètement inattendu filmé en noir et blanc qui lui confère un ton particulier. Sur fond des années 40 en Italie, monde régi par des hommes matchos, stupides, des femmes soumises, battues, qui n ont pas droit au chapitre et qui souffrent du poids des traditions en silence mais heureusement il y a un lendemain un espoir d une vie meilleure. Sur un ton à la fois léger et grave on se laisse porter par ce très beau film
    Cinévore24
    Cinévore24

    307 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2024
    Premier film de l'actrice Paola Cortellesi (également personnage principal ici) et grand succès critique et public (récompensé par le Prix Spécial du Jury et le Prix du Public au Festival du Film de Rome 2023), ce «Il reste encore demain» est une tragi-comédie des plus réussies.

    Le film nous plonge dans l'Italie d'après-guerre et plus précisément dans le quotidien de Delia, mère de 3 enfants qui ne cesse de travailler, à la maison comme à l'extérieur, pour sa (belle-)famille mais surtout pour son mari, autoritaire et violent.
    Une femme qui est la colonne vertébrale de sa famille, mais que l'on écoute pas. Une femme qui semble effacée et soumise, et à laquelle sa propre fille, sur le point de se fiancer, ne veut en aucun cas ressembler. Jusqu'au jour où une mystérieuse lettre lui est adressée, et va la pousser à faire un choix auquel elle n'aurait pas pensée jusque-là.

    Quelque part entre le néoréalisme façon Vittorio De Sica et les comédies italiennes de Dino Risi ou encore Ettore Scola, cette œuvre en noir et blanc, c'est une réponse assez originale et osée aux traditions du patriarcat, qui se perpétue d'une génération à l'autre, et ce quelque soit le milieu social.

    Originale, en faisant résonner passé et présent (notamment avec certains choix de musiques, anachroniques et détonantes), pour démontrer que ces problématiques restent des problématiques intemporelles, malheureusement.
    Mais aussi et surtout osée, en traitant d'un sujet dramatique par le biais de la poésie et de l'humour. Une association casse-gueule et parfois déstabilisante (à l'image de cette scène de violence conjugale, transformée en chorégraphie harmonieuse), mais avec laquelle Cortellesi arrive pleinement à jouer, parvenant à nous faire rire puis à nous toucher à l'intérieur d'une même séquence, et sans que cela ne paraisse jamais artificiel ni poussif.

    C'est en choisissant de nous conter cette histoire de cette manière-là que l'actrice-réalisatrice arrive à nous faire croire et à nous immerger dans la trajectoire de cette mère de famille, prisonnière de son quotidien et de cet amour d'antan, qui s'est transformé en cadeau empoisonné, entre possession, sacrifices et violence ordinaire. Une mère qui a peur que ce schéma se répète pour sa propre fille.

    Un portrait de femme des plus originaux dans son traitement, et une ode à la résilience et à l'émancipation d'une belle justesse, portée par l'impeccable performance de son actrice principale.

    Une œuvre qui, dans ses derniers instants, et notamment cet échange de regards entre une mère et sa fille, fait se lier l'histoire individuelle à l'Histoire collective.
    Parce qu'avoir la bouche fermée ne signifie pas ne rien avoir à dire, à exprimer. Parce que chaque voix compte.

    Une très belle réussite italienne à découvrir en salles.
    missfanfan
    missfanfan

    77 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2024
    Bon j'ai enfin vu le film dont tout le monde parle ,du coup j'ai trouvé ça bien sans plus un peu long 2h
    Il ne faisait pas bon être une femme à cette époque pauvre Delia
    Sinon les sous tîtres sont bons les acteurs formidables et le noir et blanc ne m'a pas dérangé
    Ufuk K
    Ufuk K

    474 abonnés 1 411 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2024
    "Il reste encore demain" plébiscité par les spectateurs est un drame italien pertinent. En effet ce film phénomène qui a attiré 5 millions de spectateurs en Italie a attiré ma curiosité, même si l'histoire met du temps à décoller, j'ai beaucoup aimé l'interprétation des acteurs notamment l'actrice principale Paola Cordelles très juste dans son rôle de femme battue, avec une belle reconstitution en noir et blanc des années 1940 et des séquences émouvantes qui parle de maltraitance, de liberté pour les femmes, une belle surprise.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    601 abonnés 2 790 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 avril 2024
    L’audace de C’è ancora domani est de sauter à pieds joints dans les clichés inhérents à la représentation des violences domestiques faites aux femmes pour mieux déconstruire la posture de victime fragile de celles-ci à la manière d’un pas-de-deux entre les sexes et entre les générations, s’amuser avec les codes du mélodrame que la réalisatrice Paola Cortellesi détourne astucieusement. En effet, la libération de Delia suit d’abord le schéma classique de l’envie d’ailleurs, tout entière incarnée par Nino, mécanicien séduisant avec lequel il est agréable de flirter en mangeant du chocolat – à ce titre, le travelling circulaire sur fond de musique populaire procure un mélange de drôlerie et de romance –, que le long métrage veille à démanteler par l’intermédiaire d’un tiers, Giulio, heureux prétendant qui révélera, par la répétition du même, un visage familier, orchestrant un basculement dans le merveilleux digne du conte. L’émancipation du personnage principal échappe alors à la perspective d’une fuite géographique – et terriblement artificiel, « comme au cinéma » affirment les épouses et veuves de la ville – pour lui préférer l’envolée démocratique, portée par une clausule brillante qui associe le vote des femmes à un adultère.
    « Pourquoi tu ne pars pas ? », lui demande Marcella comme le spectateur d’ailleurs, avant de percevoir la puissance de sa révolte qui est non pas de quitter sa vie mais d’en reconquérir les droits et la liberté fondamentale. La communication non verbale entre mère et fille témoigne d’une solidarité féminine qui advient après l’échec de la parole dans un espace qui ne saurait ni l’accueillir ni même la faire naître, un espace hanté par l’ombre du père et par celle du père du père, le vieillard Ottorino dont les funérailles tournent à la parodie insolente en ce que la suspension du temps liée au deuil est exploitée comme un compte à rebours dramatique. Magnifiquement interprétée et photographiée, C’è ancora domani constitue l’une des grandes réussites de la comédie italienne contemporaine, alliance de burlesque et de cruauté rappelant Divorzio all’italiana (Pietro Germi, 1961), qui rassemble – preuve de qualité ! – le public et la critique.
    remyll
    remyll

    159 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2024
    Nous sommes au sortir de la 2eme guerre mondiale: le combattant italien de base, obligatoirement dépendant et directement victime des politiques immondes des chefs des « puissances de l’axe » se retrouve tout penaud, vaincu et désœuvré. Mais alors qu’il devrait faire profil bas et commencer par relever ses manches comme nombre de japonais et d’allemands l’ont fait à cette période, le soldat de base italien, romain en l’occurrence, lui va plutôt se laisser aller à ne strictement rien faire de ses journées et à passer sa rancœur sur… sa femme à coups de claques et par toutes sortes de maltraitances. La réalisatrice présente dès les premières secondes de la première scène puis durant tout le film, par petites touches brèves mais très cruelles, cette attitude effrayante facile et gratuite sur la femme. La violence inouïe relève alors d’un sadisme pur, d’une bêtise confondante et d’une effroyable méchanceté. Heureusement une lueur d’espoir parvient par enfin arriver.
    Moi qui travaille aujourd’hui et depuis des années avec de nombreux italiens, j’étais étonné qu’aucun d’eux ne m’ait parlé ou conseillé de voir ce film qui a eu pourtant un très gros succès ces derniers mois en Italie. Après avoir vu hier soir ce film particulièrement fort, j’ai compris pourquoi. Le côté très macho que peuvent avoir ces peuples du sud de l’Europe s’affiche ici sans vergogne et avec même un certain humour très second voire troisième degré. Heureusement que le statut des femmes en Italie a bien évolué depuis cette période maudite. Mais tout de même, on a envie de dire : « che vergogna !!! ».
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    153 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2024
    Ce film s’est permis de rassembler plus de spectateurs que Barbie ou Oppenheimer chez nos amis italiens, et c’est totalement mérité, une œuvre en noir et blanc qui débute dans un format 4:3 terrassant les grosses machines hollywoodiennes, c’est la magie du cinéma. Et depuis Donatello et Michel-Ange on sait ce que l’Italie est capable de faire avec le combat de David contre Goliath : le transformer en pure Beauté. Paola Cortellesi transfuge de la télévision dont c’est la première réalisation prend le pari de rendre hommage à l’âge d’or de la comédie italienne des années 60 pour nous parler des violences domestiques, et le pari est plus que réussi.. Tout n’est pas parfait, il y a quelques maladresses mais on pleure, on se révolte et l’on rit dans le même élan. Et puis la fin est inattendue et particulièrement touchante. Vraiment un excellent film.
    Laurent A.
    Laurent A.

    31 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2024
    Avec ce film on pense à tous les autres qui ont eu lieu dans l'Italie des années 40/50 tels "Une journée particulière", (Ettore Scola, 1977) ou encore la récente saga télévisée adaptée du roman à succès d'Elena Ferrante "L'amie prodigieuse", l'ambiance, les décors, le machisme et la société patriarcale, tout est bien décrit est retranscrit à l'écran, avec ce soupçon de modernité donné par les morceaux musicaux qui l'agrémentent dans les moments forts (et ceci bien qu'il ne s'agisse nullement d'une comédie musicale). Le choix est fait par la réalisatrice de montrer la difficile émancipation de la femme, de la condition féminine écrasée par le poids d'une tradition machiste et patriarcale à travers une famille type de cette époque, l'ensemble est réussi, on est vraiment plongé dans cette ambiance étouffante et oppressante; l'émergence des consciences se fait dans le doute et la douleur, comme souvent, mais la conclusion est lumineuse et offre un twist mémorable aux spectateurs là où on attendait tout autre chose... En ce sens, pour une première réalisation c'est un vrai coup de maître, et s'il entre en résonance avec l'histoire de tout un pays, il n'est pas étonnant qu'il y ait remporté un succès aussi remarquable que mémorable.
    Ceiner M
    Ceiner M

    25 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2024
    Paola Cortellesi devant et derrière la caméra réussit un film très léché, où elle joue formidablement cette mère courage si maltraitée mais qui reste super digne et qui est de presque tous les plans. Malgré cela, le film a des longueurs, des facilités et de la mièvrerie (la scène du chocolat avec le garagiste!). Il se laisse voir avec plaisir surtout grâce à toutes ces références au néo réalisme mais on ne peut pas crier au chef d'œuvre non plus.
    Laurette S
    Laurette S

    20 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2024
    Oui pour moi chef d'œuvre. Tout ce qu'on peut attendre de mieux du cinéma. Perfection du scénario qui nous tient en haleine et en émotion jusqu'au dénouement inattendu habilement ménagé par un suspens haletant. Perfection de l'image en noir et blanc si bien adapté à cette époque grise de l'après guerre italienne et à ce temps de l'asservissement des femmes dans un monde dominé par la brutalité et le mépris des hommes. Perfection du jeu des acteurs et tout particulièrement de l'héroïne principale avec qui nous souffrons, rions et à la libération de laquelle nous aspirons de tout notre être. Un vrai régal pour les yeux, le cœur et l'esprit.
    Alolfer
    Alolfer

    90 abonnés 924 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2024
    Je n'ai pas les mots pour décrire ce film. Surprenant par son succès en salle, "Il reste encore demain" est un film au combien important pour la société italienne mais pas seulement. Un choc absolu durant 2h, on se pose pleins de questions avant d'avoir la véritable réponse à sa fin. C est un des films les plus puissants que j'ai vu sur le sujet traité. A voir absolument
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    85 abonnés 287 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2024
    A vu "Il reste encore demain" de la comédienne italienne Paola Cortellesi dont c'est la première réalisation. Film en noir et blanc dont on comprend le choix qu'à la fin, l'image quand à elle fait penser aux films muets et le jeu des comédiens à la période du néoréalisme italien. L'addition des deux styles pouvant avoir des côtés roman-photo des années 50 un peu déroutant mais non sans charme. La musique totalement hétéroclite (variété sirupeuse italienne (pléonasme !!!) opéra et électronique) heurte l'image, le montage est un peu voyant, la mise en scène est parfois maniérée (ralenti, chorégraphie, mouvement de caméra circulaire à la Lelouch...). Mais l'immense qualité du film est l'interprétation de tous les comédiens et bien sûr celle de Paola Cortellesi en tête dans le rôle de Delia. La comédienne dénonce les violences conjugales en mêlant la comédie et le drame. Dans les scènes de comédies évidemment l'on voit les références à Vittorio de Sica mais aussi à "Gianni Schicchi" de Puccini. Delia est mariée à Ivano qui a la main leste et du mal à contenir une violence dont sa femme fait les frais quotidiennement. Le couple a trois enfants, une grande fille victime du patriarcat en puissance et deux jeunes fils qui passent leur temps à se battre et qu'on devine être de futures copies de leur père. Delia partage son quotidien de résilience et de femme soumise entre de nombreux petits boulots et son amie à qui elle se confie. Si le film n'est pas dénué de nombreuses maladresses il faut révéler aussi les très belles fulgurances souvent lorsque la réalisatrice est la plus sobre. La réalisatrice s'éloigne parfois du destin de son personnage principal pour conter l'émancipation des femmes italiennes en 1946 et c'est là qu'elle touche le plus le spectateur.
    Allo j'aime le ciné
    Allo j'aime le ciné

    3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mars 2024
    Très téléfilm et ce n'est pas le noir et blanc qui fera de cette proposition un film de cinéma. Je veux bien que le sujet soit fort mais il serait question de le traiter et mieux... décevant.
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