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    Paradis pour tous
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    stebbins
    stebbins

    465 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2013
    Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... Dystopie auto-dérisoire Paradis pour Tous lorgne gentiment du côté de l'oeuvre ultra-pessimiste de Aldous Huxley, en lui apportant une tonalité caustique et irrésistible. S'interrogeant sur la nécessité d'un bonheur absolu Alain Jessua montre des hommes et des femmes devenus mécaniquement heureux, sexuellement pneumatiques et moralement inintéressants suite aux expériences d'un médecin idéaliste en diable. C'est très drôle, intelligent et vraiment bien réalisé et interprété : Patrick Dewaere parvient à jouer la neutralité et le conformisme avec génie, tout en sourires policés et en humour pince-sans-rire ; Dutronc et Fanny Cottençon, plus constrastés en raison du caractère évolutif de leur personnage, sont excellents également. Il se dégage de cette fable décomplexée une véritable humilité critique sur les recettes du libre-arbitre. Un film que j'aurai grand plaisir à revoir dans quelques temps, notamment pour étudier l'immense talent de Patrick Dewaere. Excellent film !
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 301 abonnés 12 186 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2018
    Ne le plaignez pas! Surtout ne le plaignez pas! Evidemment, pour vous public qui le voyait comme ça pour la première fois, Patrick Dewaere n'est qu'un pauvre paralytique! Pourtant son personnage est heureux, complètement adaptè à la vie moderne! Ce "Paradis pour tous" restera malheureusement le dernier film de l'immense Dewaere! La Der des Ders pour ce fauve du cinèma français tout en ombre et lumière! Le « beau-père » de Bertrand Blier se transforme ici en petit employè devenu suicidaire avant de se porter volontaire pour une thèrapie antidèpressive rèvolutionnaire (le flashage) chez Alain Jessua! Histoire de rendre les gens parfaitement heureux [...] Un titre pour le moins troublant pour un film porteur de messages! Un rôle lourd à porter pour un Dewaere remarquable qui joue constamment sur la corde raide! Qui aurait cru que Patrick allait mettre fin à ses jours un mois avant la sortie du film ? D'un comique assez dèsespèrant, c'est pourtant un mètrage nècessaire d'une sociètè en dèclin qui s'inscrit dans la lignèe de l'oeuvre atypique d'un metteur en scène qui semblait avoir un goût pour la nèvrose...
    Roy Batty
    Roy Batty

    139 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    "Paradis pour tous" met en scène Patrick Dewaere dans le rôle d'Alain, un homme qui a essayé de se suicider et qui, pour soigner sa dépression, va suivre le traitement expérimental du docteur Pierre Valois (Jacques Dutronc). En dépit de son âge, ce film d'Alain Jessua reste encore d'actualité et n'a pas perdu de sa force. A la fois très mordant et très drôle, il nous montre les dérives de la société moderne, où la recherche du bonheur à tout prix se fait aux dépends des émotions. Ainsi, les personnages qui suivent le traitement du docteur Valois sont continuellement heureux, mais ont perdu leur humanité et sont devenus des sortes de robots ou de zombies qui aiment plus que tout regarder les pubs à la télévision et chanter leurs refrains idiots (la scène où Alain et ses deux compagnons "lobotomisés" visionnent plusieurs publicités à la suite et chantent à tue-tête est à mourir de rire). En outre, malgré leur perpétuelle et visible joie de vivre, ils peuvent se montrer très calculateurs et jouer, sans remords, avec la vie des gens ( spoiler: la scène de la gym entre Alain et Edith ou la scène dans laquelle Alain conseille à Marc d'avoir un accident de voiture plutôt que de se jeter par la fenêtre, afin que sa famille touche une plus grosse prime d'assurance
    ). Dans son dernier - et annonciateur - rôle (il se suicida avant même la sortie du film et laissa un vide immense), le grand Patrick Dewaere se montre une fois de plus génial en interprétant un personnage qui fait autant rire que frissonner et dont la voix off nous fait complices de ses agissements. La moindre réplique devient inoubliable lorsqu'il la dit sur un ton neutre, avec sa raie en coin ("comme le gars dans la pub Martini Rosé") et son petit sourire enjôleur. A ses côtés, on retrouve d'excellents comédiens : Jacques Dutronc (parfait en docteur dépassé par les évènements), Fanny Cottençon (quel corps de rêve !), Stéphane Audran (très drôle en belle-mère qui ne veut pas vieillir), Philippe Léotard... Notons également la très bonne musique de René Koering, dont un thème principal entêtant.
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2018
    Qu’est-ce qu’un ordinateur s’il n’y a personne derrière le clavier ? Qu’est-ce qu’une société ou un individu sans humanité ? sont des questions similaires que pose cet effroyable bijou fantastico-philosophique d’Alain Jessua en 1982, pollué malheureusement par une affiche grivoise hors de propos, et incarné par les excellents Patrick Dewaere, dont c’est le dernier rôle, Jacques Dutronc, Fanny Cottençon, Stéphane Audran et Philippe Léotard.
    Fable glaçante et visionnaire d’il y a 35 ans, le film invente la conception d’un bonheur artificiel atteint par auto-sabordage de notre humanité, tellement attirant quand on exige de s’exonérer de sa souffrance et de sa médiocrité, et si séducteur pour pallier le vide quotidien de nos amours et de nos rêves. Ainsi, un savant invente le remède à la souffrance grâce à une machine qui annihile toute une portion hypothalamique, construction phylogénétique première du cerveau. Symbolisant ici la disparition de notre fondamental, nos sentiments intimes et notre bon sens, la place vacante est désormais occupée par les mécanismes et les artifices, désormais souverains et sans âme.
    Précurseur d’une société moderne gouvernée par les amputés de la conscience, Jessua nous présente de sympathiques individus qui envahissent et constituent bientôt un monde programmé pour avaler n’importe quoi avec bienvenue, fonctionner dans l’efficacité comptable et s’endormir dans une satisfaction tellement béate qu’elle finit par légitimer les monstruosités et folies, normalisées et triomphantes. Lobotomie, formatage, infantilisation, transformation du monde en secte heureuse de l’être, mort de la spiritualité, de la personnalité, du sens critique, et des insatisfactions inductrices d’évolution et de joie, ce terrible pamphlet poétique et surréaliste dénonce l’arnaque personnelle autant que le pseudo-bonheur vendu par une société dystopique, travestis en épicurisme naïf, et révélant bientôt un effrayant despotisme déshumanisé peuplé de calculateurs, de voleurs et de cocus bienheureux.
    Bernard D.
    Bernard D.

    101 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2020
    « Paradis pour tous » d’Alain Jessua (1982) est presque un film/drame de science-fiction. Alain Durieux (Patrick Dewaere), agent d’assurance pour la Mutuelle Vie, rate son suicide secondaire à un burn-out et en tant que « dépressif urbain typique » sera le premier à être traité par le Dr Pierre Valois (Jacques Dutronc) par une technique de flashage au niveau de l’hypothalamus faisant de lui un sujet docile, insensible aux émotions et éternellement heureux. Mais au fil du temps Alain deviendra un « monstre sympathique » provoquant la mort de sa belle-mère (étonnante Stéphane Audran) et de son collègue Marc (Phillipe Léotard). Son épouse Jeanne (Fanny Cottençon) s’en inquiétera mais le Dr Valois et son mari trouveront que c’est en fait Jeanne qui « ne fonctionne pas bien » et elle aussi d’être flashée. Dépassé devant des éléments inquiétants y compris chez les chimpanzés qui lui ont permis de mettre au point sa méthode de traitement, le Dr Valois réunira tous les patients qu’il a flashés qui se considèrent eux comme des personnes « trop bien guéries » et…
    Un film très prenant magistralement interprété par Patrick Dewaere avec un éternel petit sourire aux lèvres et des réactions glaçantes que ce soit après la mort de sa belle-mère ; dans l’incendie d’une usine où un expert pointilleux meurt et où Alain récupère sa casquette pour sa veuve ; après sa chute dans les escaliers dont Alain sort paraplégique mais avec « une incapacité de 70 % le laissant tranquille (financièrement) pour de longues années… A noter également les réactions des flashés devant les spots publicitaires nous annonçant un monde « merveilleux » où tout le monde est « bien comme une bête ».
    Un film un peu prémonitoire de notre société de surconsommation en particulier d’anti-dépresseurs !
    A noter que ce film est dédié à Patrick Dewaere décédé en juillet 1982, un mois avant la sortie du film.
    cinono1
    cinono1

    264 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2013
    Ce film français qu'on peut qualifier d'anticipation et qui fut décrié à sa sortie, il me semble, reste totalement d'actualité 30 ans après sa sortie. il aut dire que la quète du bonheur reste le dessein de chaque personne. Ici, on y trouve des personnages dont une méthode médicale révolutionnaire a fait des êtres pleinements heureux, vivant sans regrets, ni remords, sans conscience. Ou le bonheur passe par une absence de conscience et un individualisme forcené. Armé d'une ironie mordante et d'un Patrick Dewaere au sourire constamment figé, le film rue dans les brancards d'une forme de bonheur mercantile, pauvre, artificiel, vendue comme des marques de lessives. La mise en scène est parfois sommaire mais ça reste très intéressant.
    cinéman
    cinéman

    24 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2019
    Drôle, curieux, subtil et original, ce dernier film de Patrick Dewaere semble très emblématique de cet acteur qui se suicidera juste avant sa sortie en salles. Mais c'est surtout un message intelligent sur lequel repose le film : vaut-il mieux être un imbécile heureux plutôt que l'inverse ? ou encore : vaut-il mieux préférer l'illusion à la vérité qui blesse ? En effet Patrick Dewaere se trouve "flashé" par un psychiatre (Jacques Dutronc) après une tentative de suicide et donc "guéri" et heureux quels que soient les événements. On en fait donc un parfait approbateur du système adorant les publicités débiles et la cupidité morbide de son entreprise d'assurances-vie. Ce film est aussi une question sur la norme, à savoir qui sont les plus dingues entre gens "flashés" heureux et ceux qui cumulent les soucis. Enfin c'est aussi un message intelligent sur les dérives de la science risquant de vendre la "pilule du bonheur" au détriment de nos questionnements et de nos angoisses qui constituent aussi notre part d'humanité.
    AMCHI
    AMCHI

    5 175 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2015
    Si les films de Jessua ne sont pas forcément tous des réussites par contre on ne pourra jamais lui reprocher sans manque d'investissement dans le scénario car son cinéma est souvent doté d'une bonne histoire et Paradis pour tous est certainement le point culminant de sa filmographie. Paradis pour tous a beau se passer dans les années 80 on y voit une société qui a finalement peu changé à part qu'elle s'est améliorée technologiquement et qu'elle a avancé sur quelques points de société mais au bout du compte les gens passent à côté de leurs idéaux et n'ont pas la vie qu'ils rêvaient mais heureusement qu'un docteur joué par Jacques Dutronc va inventer une pilule miraculeuse qui va rendre les gens heureux et ainsi verront la vie en rose mais le hic c'est tellement efficace que les gens en sont insensibles à tous et deviennent de braves cons. Paradis pour tous s'avère donc un film pertinent et intelligent qui souffre sans doute parfois de petites longueurs mais qui se regarde avec un vrai intérêt, Patrick Dewaere dans son dernier rôle est très bon et plus sobre qu'à son accoutumée car il a beau être un acteur vénéré je n'en ai jamais été un fan mais ici c'est certainement une de ses meilleures prestations bien secondé par les actrices Stéphane Audran et Fanny Cottençon ou encore Philippe Léotard en collège de travail. Au final si on sait déjà que le malheur rend triste voici que le bonheur rend con mais si tout est le monde est heureux pourquoi pas après tout.
    Roub E.
    Roub E.

    773 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2021
    Heureusement pour ce film qu’il y avait l’unique Patrick Dewaere et quelques bons seconds rôles comme Stéphane Audran et Philippe Leotard sinon j’aurais trouvé le temps bien long. La critique par l’absurde de la société de consommation et de la réussite sociale à tout prix et trop exagérée pour être vraiment efficace et acide. Du coup je n’étais ni choqué, ni secoué, même pas amusé. Le sujet aurait du donner une comédie pince sans rire, le film passe complètement à côté.
    Prad12
    Prad12

    78 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 octobre 2018
    Film d'une lourdeur idéologique intolérable.... les années 80 dans toute leur horreur. Patrick Deweare est bien évidemment fabuleux bien que se suicidant juste avant la sortie, les actrices jouent bien leur partition dont la moitié est de se déshabiller mais c'est surtout le propos qui est avec le recul préhistorique. Sûrement qu'à l'époque le sujet était important, la critique de la pub (mais qui regarde encore les publicités de nos jours et je doute furieusement qu'en 82 les gens étaient décérébrés en regardant la pub), la pollution (le tas de verres maintenant c'est du plastique), la société de consommation qui vous transforme en zombie heureux et content de l'être.... le problème c'est que Alain Jessua n’est vraiment pas le premier à nous servir cette soupe idéologique et qu'il s'est trompé sur toute la ligne ou bien alors il fallait proposer une alternative qui fonctionne et pas un vulgaire gauchisme droit dans le mur, il essaie de nous faire avaler sa soupe avec un racolage éhonté de chair nu pour attirer la chaland comme un petit producteur de film x.... bref, le propos est nul et non avenu et fait du film une critique qui fait flop, 40 ans plus tard, on est très très loin de ce résultat.... pas le succès escompté au cinéma d'ailleurs....
    Caine78
    Caine78

    6 142 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2020
    Bien curieuse impression que celle ressentie devant « Paradis pour tous » : d'un côté, voir le cinéma français s'essayer quasiment à la science-fiction, c'est rare et vraiment à souligner, surtout lorsqu'il le fait avec un certain mordant, voire un réel cynisme. L'air de rien, ce ton très pince-sans-rire, comme si ce qu'on nous racontait était parfaitement normal, je le trouve étonnant et finalement bien adapté à ce « bonheur » nous faisant ignorer quasiment tout autour de nous. Très intéressant, aussi, de montrer que le fait d'être heureux ne rend pas pour autant sympathique, au contraire : Alain Durieux devient après sa « transformation » un vrai salaud, prêt à absolument tout pour atteindre ses objectifs personnels et professionnels, mais toujours avec le sourire, le choix de Patrick Dewaere (dont ce sera, hélas, le dernier rôle) se révélant particulièrement judicieux. Pourtant, j'avoue ne pas avoir accroché plus que ça, au point de songer à lui mettre la note inférieure. D'abord, alors que le film semble se diriger vers une critique sans concession des assurances, on s'en éloigne rapidement pour n'y revenir que par à-coups, même si les passages en question sont souvent savoureux. Dommage également que cette question de la « joie forcée » soit surtout traité dans le dernier tiers, le récit manquant jusqu'alors pas mal de densité, heureusement compensé par la présence et la sensualité insensée de Stéphane Audran spoiler: (disparaissant un peu trop vite à mon sens)
    . Impression confortée par des scènes et allusions sexuelles souvent dispensables, voire légèrement voyeuristes. Reste donc cette réflexion assez provocante et souvent très pertinente sur l'humain, cette recherche éperdue (ou pas !) du bonheur comme synonyme de réussite bien plus que d'humanisme ayant de quoi interroger sur notre nature profonde et nos aspirations : Alain Jessua, réalisateur méritant sans doute que l'on s'y (ré)intéresse de plus près.
    pierrre s.
    pierrre s.

    370 abonnés 3 245 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2020
    Alain Jessua a décidément un cinéma (et des histoires) bien à lui. Une fois encore son Paradis pour tous, possède un ton dès plus singulier, portant un regard ironique et même acide sur notre société.
    Max Rss
    Max Rss

    173 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2019
    Tout le monde est heureux. Tous les jours, à chaque instant. Le stress, la peur, l'angoisse, la colère, enfin toutes les émotions dites négatives n'existent plus. Présenté comme ça, ce "Paradis pour tous" a une bonne trogne. Sauf qu'en réalité, il est d'une noirceur de tous les instants, que son idée de base ne trahit jamais. On a souvent reproché à Jessua, souvent à juste titre, de faire des films ayant du mal à exploiter leur idée de départ. Ce qui n'est selon moi pas le cas ici. Jessua, clairement, est conscient de toutes les possibilités qu'offre son intrigue. Et, pour le coup, il est nécessaire que l'invention se retourne contre son créateur. L'Humain est fait pour avoir des imperfections. Et puis, dans un tout autre registre, il est difficile de ne pas avoir un petit pincement au coeur lorsque l'on sait qu'il s'agit du dernier film avec Patrick Dewaere, lequel mettra fin à ses jours avant même la sortie du film.
    halou
    halou

    106 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2011
    Un sujet abordé avec style et propre à ces années 80, des acteurs talentueux mais un ton décalé trop léger, trop simpliste. Un choix du réalisateur respectable mais loin de toucher tous les spectateurs.
    Freaks101
    Freaks101

    129 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2012
    Un professeur découvre le moyen d’ôter toute angoisse aux individus par une simple opération. L’affiche en rappelle une autre plus récente qui fit scandale, mais « Paradis pour tous » n’est pas une énième comédie sur l’adultère, mais une fable à la métaphore évidente sur une société où le consumériste fabrique des imbéciles heureux, avec le bonheur artificiel comme idéal de vie. Les citoyens finissent par y ressembler à ce qu’ils consomment. Alain Jessua donne dans la satire ironique avec beaucoup d’humour, Dewaere, dont c’est le dernier rôle, interprète son personnage avec un plaisir évident, sans jamais tombé dans la caricature.
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