Très français, de l'idée mais un jeu d'acteur atroce, façon théâtre. C'est lent et on a presque l'impression que certains acteurs vont réciter la ponctuation...
Couvert d'éloges par une critique complaisante, on n'en finirait pourtant pas d'en pointer les défauts. Profusion de plans fixes inutiles et interminables, longueurs assommantes, avant dernière et dernière scènes incompréhensibles, scènes inutiles (qu'apporte au film la scènespoiler: de l'altercation avec le cycliste black ?) Confusion entre le langage parlé et le langage écrit (notamment dans l'ahurissante séquence avec Denis Podalydès), saupoudrage politique malhabile. Bref c'est pas la joie... Et l'énigme ? Me direz-vous, ben on ne saura rien du dernier mot de l'histoire. Un comble pour un thriller. Mais Haneke ose se justifier en nous racontant que lui, il ne prend pas les spectateurs pour des imbéciles et qu'il préfère les faire réfléchir. Eh bien non, monsieur Haneke après cette purge j'ai mieux à faire ! Alors que sauver de ce film? Pas grand-chose, mais je rajoute un point pour le sourire de Juliette Binoche.
Haneke, en général, je dis oui, pourquoi pas, mais là, non, non et re non. Il y avait de l'idée pourtant mais il n'y a RIEN. C'est vide, complètement vide. Un puit sans fond à fuir au plus vite.
Beaucoup reprocheront à cache d’être un film peu accessible avec de longues scènes où la caméra est statique, notamment les plans de caméra de surveillance mais je trouve qu’au contraire tout est maîtrisé et fait en sorte de maintenir le suspens. La réalisation est très bonne, on le sait, Michael Haneke arrive parfaitement à manier une caméra et a écrire un scénario plutôt bon bien que confus, au final qui envoie ces vidéos ? Une scène violente qui restera dans les esprits et que j’ai trouvé excellente dans la mise en scène. La photographie n’est pas très belle et les décors et les costumes ne seront pas le point fort du long métrage. Mais Daniel Auteuil et Juliette Binoche sont deux acteurs exceptionnels et ils le prouvent une nouvelle fois en interprétant des personnages très bien écrits et la tension dans le couple est parfaitement bien dosée. La BO est incroyable et très mémorable. Bref, c’est un cinéma très particulier notamment dans son rythme très lent mais c’est très bon et on est captivé par cette historie qui nous tient en haleine durant tout le film, la BO est géniale et les acteurs sont très bons.
C'est un film pour faire réfléchir à la culpabilité. La France a été coupable d'un massacre sur son territoire et le réalisateur voulait le dire. Le film fait écho de cette histoire. J'ai trouvé que le film poussait un peu et le scénario n'était pas très logique. Le film fonctionne quand même et est un polar acceptable.
Retour du refoulé en cassettes, plans fixes et plans séquences. Quand l'incommunicabilité et le refoulé de classe, de race éclatent en giclées et en images. Le film d'une tragédie qui part d'un quotidien stereotypé pour remonter le chemin des origines via une cité de Romainville, rue Lénine, porte 47. Un chef d'oeuvre sur la quête du sens au delà de l'enregistrement du réel, qui rejoint Blow up, Conversation secrète, Lost highway et Sex mensonges et vidéos
C’est tendu parce que rien ne bouge, rien n’avance, dans le meilleur sens du terme.
C’est fatiguant à regarder, c’est haletant, ça ne va jamais finir et finalement ça ne finit pas.
Haneke est un maître de la mise en scène. II étouffe spectateur et personnages. Il rend les moindres détails intéressants. Il est là où on l’attend le moins.
Le scénario lui même n’est pas très original. Mais le film l’est.
Les comédiens sont merveilleux. Certains rôles secondaires moins. Et une fois de plus, les enfants sont formidablement dirigés.
Au milieu de tout ça on a quelques lignes de dialogues un peu à côté mais on lui pardonne.
Le film s’ouvre sur un long plan fixe où il ne se passe quasiment rien, ce qui amène le spectateur à se poser la question de son utilité, de sa fonction (pourquoi le réalisateur a-t-il tourné ce plan ?). Haneke y répond par la nature même de l’image : c’est un enregistrement vidéo ; la question se déplace alors sur l’utilité, la fonction de cet enregistrement (pourquoi un personnage a-t-il tourné ce plan ?), question qui sera rapidement suivie par une autre. Rarement un cinéaste aura atteint une telle complémentarité entre une histoire et sa mise en forme pour éveiller et retenir l’attention du spectateur. La première est en effet magnifiée par la seconde, qui crée un sentiment de malaise au fil du déroulement des faits mystérieux. Le jeu sur l’image est un des ressorts principaux du film : lorsqu’arrivent certains plans fixes, le spectateur se pose la question de leur nature : réalité ou enregistrement ? et dans ce dernier cas : quel est le regard, quel est l’œil qui l’a tourné ? Les évènements vécus révèlent aussi la fragilité, et d’autres facettes, des différents personnages, en particulier bien sûr de Georges, le personnage central. Le film est très riche, se nourrissant de nombreux thèmes au centre desquels la culpabilité, individuelle ou collective. Le suspense et l’intérêt sont en permanence maintenus, jusqu’aux deux derniers plans, encore deux longs plan fixes ; le premier qui met le spectateur dans une position de voyeur d’une douloureuse scène dramatique ; le second, mystérieux, qui demande une fine observation, qui pose de nouvelles questions, et dont la fonction première semble être le maintien du spectateur, même au-delà de la fin du film, dans une sensation d’incertitude et d’inconfort. C’est parfaitement réussi.
Un film sans morale, intéressant et cruel mais aussi terriblement lent et réaliste. Nous ne comprenons pas toujours où Haneke veux en venir et nous perds parfois dans le fond de sa pensée.
Un film qui n'a l'air de rien et qui est cependant viscéralement cérébral. Un film dont on se rappelle longtemps - des images banales et fixes de la facade d'une maison, mais on élude au contraire la scène la plus sanglante! Un film ouvert qui ne donne pas de clé, et laissera beaucoup de champ à l'imagination des spectateurs, alors que peut-être ce sont eux qui regardent le couple Auteuil/Binoche… Un film sur les chocs de l'enfance, leur pérennité dans le temps, mais aussi une allusion explicite au conflit refoulé de la guerre d'Algérie. Un film qui met en tension et se conclut par un plan fixe banal de sortie de collège. Que déjà, on a envie de revoir pour chercher ce qui y était caché. Fantasme? Rumeur? Nous sommes face à nous-même. Le cinéma de Haneke est décidément hors des chemins faciles, et c'est là tout son intérêt. TV2 - mars 2022
Caché, c'est ce que devrait être ce film, caché. On s'ennuie dés le générique sur un plan statique genre caméra de surveillance. Passionnant ! Aussi passionnant que Blair witch où on ne voit rien. Et encore on voyait au moins la forêt et la caméra bougeait. Dans ce sommet de nullité le décor est laid. Le scénario est inexistant. Les dialogues sont stupides et inutiles. Ce n'est pas du cinéma ça.
Que de longueurs, un scenario à s'endormir, triste à mourir, une fin absolument nulle. Cela fait longtemps que je ne me suis plus ennuyé autant devant un écran .... Mauvaise pioche, Daniel Auteuil et Juliette Binoche