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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
J' arrive un peu tard pour faire l' éloge de ce film vu que tout a été dit avec les critiques précedentes, mais voila un CHEF d OEUVRE de polar contemporain quasi documentaire magistralement interprété notament avec beaucoup d énergie et de hargne par Mr Gene "Popeye" Hackman. A posseder obligatoirement !!
Un grand titre du cinéma américain que j'avais envie de découvrir et c'est désormais chose faite, The French Connection est un film policier marquant, dur, sec et réaliste au possible qui fait abstraction de toutes scènes superflues pour aller droit à l'essentiel. Point de discours héroïques sur l'honneur, la justice, pas de scènes d'amour, pas de complaisance, Friedkin privilégie le développement de l'histoire axée principalement sur ce personnage de Popeye, un flic jusqu'au-boutiste, peu scrupuleux, violent. Ca fait plaisir de voir un anti-héros de ce genre surtout que Gene Hackman y met du coeur, sa composition est excellente, son personnage marquant et fascinant. Roy Scheider, mythique Chef Brodie de Jaws, est également très bon dans son rôle d'acolyte, effacé par la quasi-folie de son coéquipier mais dont la présence est indispensable pour contrôler ce dernier. Les personnages n'ont rien de cliché, aucun manichéisme, leur écriture est admirable.
Le film arbore un côté presque documentaire tant il semble réaliste. D'une part on notera que beaucoup de scènes sont tournés dans des décors réels, majoritairement en extérieur et en lumière naturelle ce qui souligne cet aspect du film. D'autre part le réalisme du scénario, l'authenticité des scènes font que The French Connection attire toute ma considération. De fil en aiguille l'enquête progresse, se confrontant à divers obstacles, rebondissements, échecs. Le rythme du film est plutôt posé alternant scènes de filature et action pure, et ces scènes d'action sont très nerveuses, souvent en caméra à l'épaule et en grande partie très réussies. La course-poursuite avec le métro aérien est une séquence réellement saisissante et excellente, Friedkin fait ici preuve d'un sens aigu de la mise en scène pour rendre ce passage passionnant et excitant. The French Connection est un film de plus qui me confirme que le Nouvel Hollywood est un des "mouvements" les plus riches et palpitants, les seventies c'était décidément quelque chose en matière de cinéma. Non-consensuel, efficace et implacable, ce film marque et demeure encore aujourd'hui un des meilleurs films policiers de tous les temps.
Ultra Dominateur lors de la cérémonie des Oscars de 1971, la "French Connection" de William Friedkin a effectivement de quoi vous intéresser. Tiré de faits réels, le récit s'axe majoritairement autour de deux flics de la brigade des stups de New York en quête d'informations sur un prochain ravitaillement de masse en provenance de France. Muni d'un scénario qui voit sa tension monter en crescendo jusqu'à la fin, ce chef-d’œuvre du polar se distingue par son ambiance très crue pour l'époque qui le pourvoit d'un réalisme sans faille. A l'inverse des ses compères du genre, "French Connection" joue sur des scènes plus longues que d'ordinaires et sur des rebondissements moins nombreux mais plus travaillés ce qui a pour effet de lui conférer un suspens dopé d'angoisse et d'adrénaline ; sentiments qui seront merveilleusement illustrés à travers la course-poursuite dantesque entre une voiture et un métro aérien new-yorkais. Pour l'interprétation des deux policiers on retrouve un duo impeccable avec d'un côté le jeune et fougueux Gene Hackman et de l'autre, un charismatique Roy Scheider présentant sa classe coutumière. Formant une équipe comme on aimerait en voir plus souvent, les deux collègues matérialise le sérieux du film tout en y apportant la spontanéité rafraichissante nécessaire pour ce type de production. Très calculé, ce long-métrage jouit aujourd'hui du statut de film culte. On en retiendra l'efficacité de son script, la crédibilité de chacun de ses acteurs ainsi que les beaux effets de mise en scène de William Friedkin qui obtiendra d'ailleurs l'Oscar du meilleur réalisateur en cette occasion.
Excellente réalisation, des acteurs immenses, mais un peu déçu car le film a quand même pas mal vieilli, notamment au niveau du déroulement des scènes qui perd un peu le spectateur.
Avant toute chose ce film est Un duo d'acteur remarquable Gene Hackman et Roy Scheider. Enfin un très bon polar des années 70 avec un côté documentaire dans la façon très belle et réaliste déjà de filmer New York. Et puis on n'oublie pas la scène de poursuite entre la voiture conduite par popeye et le métro !
« French connection » avec ses cinq Oscars remportés en 1972 (dont celui du meilleur film et du meilleur acteur pour Gene Hackman) a certainement marqué son époque. Malheureusement, ce long-métrage de William Friedkin ne traverse pas le temps aussi facilement. Le scénario met en avant deux flics américains qui tentent de démanteler un réseau de trafic de drogue entre Marseille et New York. L’intrigue inspirée de faits réels reste convenable avec une mise en scène virevoltante tournée pour partie caméra à l'épaule (offrant ainsi la fameuse course-poursuite avec le métro). Mais que la description de cette enquête est lente, prévisible avec très peu de soubresauts et sans profondeur psychologique. Bref, un classique du genre qui mérite d’être vu une fois pour sa culture personnelle.
La version restaurée est superbe. Le travail sur la couleur est sublime. Au-delà de çà, le film en devient mythique, et marche encore en 2015, car le héros n'est pas superficiel. J'entends par là, que le personnage joué par Gene Hackman est un flic qui se trompe, qui fait pas forcément les bons choix, qui recommence. Maladroit aussi, mais l'enquête se tisse et se développe au fur et à mesure pour boucler sur une scène de course poursuite haletante. Le polar moderne devrait s'en inspirer. Grandement.
Un polar sombre et apre dans les bas-fonds d'un des plus célèbres trafic de drogue du siècle dernier, un film de caractère qui peut déplaire. Brutal et sans concession, le scénario raconte le combat mené par un duo de flics violents et qui veulent, a tout prix, faire tomber le trafic de coke entre la France et les Etats-Unis, surnommé la French Connection, une intrigue réaliste et qui présente un personnage de flic abrupt, sincère et qui dépasse souvent les limites, un vrai personnage culte qui porte l'intrigue sur son dos. Acteur culte récompensé par un Oscar pour ce rôle brillamment composé, Gene Hackman arrive a incarner la brutalité et le côté impitoyable de justicier urbain que compose ce Jimmy Popeye Doyle, une performance bluffante soutenu par son duo avec le toujours excellent Roy Scheider, un duo de flics sans concession ! Dans son style très indépendant, William Friedkin propose une mise en scène parfois étrange, une succession de plans qui laisse parfois a désirer et n'incarne pas totalement la violence de son personnage. Un bon polar, surtout grâce a son personnage de Popeye, un personnage vraiment culte pour le grand Gene Hackman !
J'ai découvert William Friedkin en 2012 grâce à son formidable Killer Joe, et je me suis dit qu'il fallait que j'approfondisse un peu la filmo de celui qui semble être un grand bonhomme du cinéma. Allez bam, lançons French Connection. Je n’en ferai pas des caisses sur ce film mais toujours est-il que j’en ai eu pour mon argent (même s’il s‘agit simplement d’un emprunt à la médiathèque lawl) et que je n’ai absolument pas vu le temps passé avec ce film. Quoi que je lui ai trouvé une petite perte de rythme à la fin de la première moitié du film. Mais force est de constater que la seconde partie déglingue tout, la course poursuite est tout simplement légendaire, et je pèse mes mots. J’avais lu que c’était l’une des meilleures de l’histoire du cinéma, et bien effectivement elle vaut le détour. Sinon la grande force du film c’est qu’il est d’un réalisme et d’une mise en scène stupéfiante, on s’y croirait vraiment, on court à coté de Gene Hackman tout le long quoi. D’ailleurs j’ai trouvé son compère Roy Scheider un peu effacé du coup… ce qui est peut-être regrettable. Enfin le personnahe d’Hackman monte tellement en puissance que c’est aussi intéressant de ce point de vue là. Bref, niveau intrigue c’est certainement pas le scénario du siècle, mais en tout cas ce film brille par une ingéniosité dans la mise en scène et la réalisation quasi sans faille. Un grand film.
French Connection est le premier film important de William Friedkin qui est alors âgé de 35 ans. En sinspirant de flics biens réels (qui sont les conseillers techniques, tout en ayant un petit rôle) le réalisateur montre pour la première fois à lécran un flic aussi violent et impitoyable que ceux quil combat, ce qui nest pas sans rappeler lévolution du western de la fin des années soixante. Hackman campe un héros aussi peu sympathique que ceux des westerns dAnthony Mann ou des dernier Sturges, tout en respectant encore le peu de déontologie qui lui reste (ce qui nest pas le cas du Wyatt Earp de Hour of the gun 1967). Sur le plan moral, il est également intéressant de comparer le film avec Dirty Harry, sortit la même année. La mise en image est particulièrement soignée et hyper réaliste, la ville de New York qui était en faillite à lépoque ressemblait effectivement à une gigantesque poubelle en ruine. Certaines scènes restent des références comme la filature dans le métro (inégalée à ce jour). La course de voiture, un des sommets du film, servira de référence dans les années qui suivront. Encore aujourdhui elle reste stupéfiante de réalisme (laccident au croisement de la 86e est un vrai accident, le conducteur venant de quitter son domicile à quelques blocs de là). Malheureusement les années qui suivirent inspirèrent essentiellement le côté spectaculaire de la mise en scène, jusquaux dérives actuelles dun certain cinéma (et pas quaméricain) dont le seul intérêt semble être de justifier le 5.1 ! French Connection est une référence, mais parfois pour des mauvaises raisons.
Avec French Connection, le réalisateur William Friedkin signe l'un des polars les plus habiles et les plus hypnotisant de l'histoire du cinéma. Pas de chichis ni de blabla inutiles, on entre directement dans le vif du sujet avec en prime l'une des filatures/courses poursuites les plus réussies avec Bullitt. Un très grand film comme il devient si rare d'en voir de nos jours.
Un bon polar, mais pas aussi mémorable que je l'attendais. L'histoire est plutôt classique, tout comme la mise en scène. A part la fameuse longue scène de course-poursuite, je n'ai pas retenu grand chose au final.
Comme il s'agissait de l'introduction à Hollywood des plan coupés sec, des dialogues minimalistes en argot, de la lumière naturelle, de la quasi improvisation permanente sans multiplication des prises, bref de la technique légère Nouvelle Vague et de la technique documentaire, le film a été largement surestimé à l'époque. Il n'en reste pas moins que, autour de l'extraordinaire Gene Hackman (presque aussi bon que dans la conversation secrète), le groupe Roy Scheider, Tony Lo BIanco, Marcel Bozzufi fait merveille. Frederique de Pasquale est ridicule, mais c'est voulu. En revanche Fernando Rey est totalement déplace: c'est au sens propre un erreur de casting, mais comme c'est un immense acteur, il s'en sort plus ou moins (ici mais pas dans la réplique). N'exagérons tout de même pas, malgré la brillant poursuite qui vaut celle de Bullit ce n'est pas le chef d'oeuvre que fut un an après Le Parrain, mais c'est le très bon film qui a ouvert la voie à Coppola avant que "le nouvel Hollywood" sombre à son tour (surtout avec Scorsese d'ailleurs) dans l'académisme le plus catastrophique, tout comme la nouvelle vague d'ailleurs. En attendant à revoir dans la version restaurée en s'abstenant absolument de la suite qui n'a de "French Connection" que le nom.