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    Candyman
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    3,0
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    167 critiques spectateurs

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    Artriste
    Artriste

    88 abonnés 1 849 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2024
    Film d'épouvante, écrit et réalisé par Bernard Rose, Candyman est un long-métrage assez moyen. L'histoire nous fait suivre Helen Lyle, une étudiante à l'université de l'Illinois, mariée à Trevor, professeur dans le même bâtiment. Avec son amie Bernadette, elles rédigent une thèse sur les légendes urbaines et les croyances populaires. Seulement, au cours de ses investigations, elle est interpellée par une histoire récurrente, celle du mythique Candyman qui terrorise les habitants du quartier défavorisé de Cabrini-Green depuis des décennies en apparaissant pour tuer dès lors qu'on prononce son nom à cinq reprises devant un miroir. C'est alors qu'elle convainc son amie de se rendre sur les lieux des événements et qu'elle va se rendre compte que la réalité dépasse la fiction. Ce scénario, adapté de la nouvelle The Forbidden de Clive Barker, n'est malheureusement pas très palpitant à visionner pendant toute sa durée d'un peu plus d'une heure et demie. En effet, l'intrigue met beaucoup de temps à se mettre en place et tarde à montrer sa némésis. Mais surtout, le problème majeur provient de cette sorte d'enquête ayant d'avantage l'aspect d'un thriller que d'un film horrifique. Cela se ressent fortement au niveau de l'ambiance qui ne parvient pas à générer de la tension, ni de la peur. Résultat, aucune scène marquante à se mettre sous la dent malgré la menace. En témoigne les scènes de meurtres peu sanglants. Le récit préfère se concentrer sur un autre sujet, à savoir celui de l'exclusion sociale et du racisme. Cela est louable car ça donne du corps à l'histoire mais cet aspect prend autant de place que l'homme au crochet et aurait mérité d'être plus secondaire. L'ensemble est porté par une distribution appréciable à commencer par Virginia Madsen qui joue le rôle principal, secondée par Xander Berkeley, son mari, ainsi que Kasi Lemmons, son amie. Mais on retiendra surtout le charisme de Tony Todd incarnant le rôle-titre de façon nuancée, même si sa présence à l'écran est assez limitée. Le reste de la distribution est assez anecdotique. Hélas, tous ces individus ne parviennent pas à créer une quelconque émotion. La faute à des personnages creux découlant de fait sur des rapports insipides. Ils ne sont non plus pas beaucoup aidés par des dialogues quelconques. Sur la forme, la réalisation du cinéaste britannique s'avère correcte. Mais sa mise en scène est assez banale et aurait du d'avantage iconisée son antagoniste. Ce visuel manquant de noirceur et de créativité est accompagné par une excellente b.o. signée Philip Glass. Ses compositions sont paradoxalement à la fois ravissantes et inquiétantes, collant à merveille avec le ton. De plus, le thème principal, absolument divin, qui revient à plusieurs reprises pour notre plus grand bonheur auditif, donne une véritable identité immédiatement reconnaissable à l'œuvre. Cette bande originale est clairement la grande force du métrage tant elle est mémorable et donne envie d'être réécoutée au-delà du générique de fin. Une fin qui s'avère plutôt satisfaisante et qui vient mettre un terme à Candyman, qui, en conclusion, est un film dispensable méritant d'avantage d'être écouté que regardé.
    Redzing
    Redzing

    965 abonnés 4 322 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2014
    Adapté de Clive Barker, "Candyman" se démarque fortement des films habituels de boogeymen. Ici, le tueur n'est ni un vengeur infernal, ni un psychopathe pourchassant les adolescents, mais un mythe qui cherche à rester immortel, de par la terreur que ses histoires inspirent. Le film se situe en bonne partie dans une banlieue ghettoïsée, et, outre la peinture de cette univers, aborde avec pertinence le thème des légendes urbaines. Par ailleurs, l'intrigue en forme de polar fantastique est beaucoup plus creusée que la majorité des films d'horreur, et propose quelques séquences sanglantes, très graphiques, qui valent le coup d'oeil. Si hormis ces passages, la réalisation est assez sage, les décors sont tout de même originaux, avec pas mal de street art, et la BO de Philip Glass est très belle. Enfin, Virginia Madsen est charismatique dans la peau d'un héroïne de film d'horreur pas comme les autres, face à un inquiétant Tony Todd. A découvrir.
    Audrey L
    Audrey L

    568 abonnés 2 443 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2022
    Miel, mon mari !... Candyman cache bien son jeu, en étant plus malin qu'on ne l'aurait parié, et levant le pied sur les jumpscares (sauf le miroir, là on a décollé) au profit de l'épaisseur de son histoire et de son personnage-titre. On ne parle évidemment pas du postulat de départ de l'étudiante qui souhaite percer le secret de Candyman, et le convoque pour en avoir le cœur net (un scénario aussi bête que cela), mais bien de l'enjeu derrière cette légende urbaine : l'esclave battu à mort et brûlé pour avoir aimé une femme "Blanche", devenu croque-mitaine pourchassant ceux qui oseront prononcer cinq fois son nom en se regardant dans le miroir (mais toujours très galant avec les dames quand il s'agit de leur heure... You're so sweet, Honey), est une variante "black" de Bloodymary, égrainant à chaque attaque sa rengaine envers les racistes qui l'ont tué, et ne faisant, lui, aucune distinction dans les victimes qu'il traque (il prend même les bébés et les chiens... Un dur, un vrai !). Les ghettos sont terrorisés par lui, pas les bobos qui s'amusent à l'invoquer pour s'occuper, vous commencez à saisir la critique sociale ? Pourtant, ce premier Candyman ne vise pas forcément le public d'une blackploitation, ne se revendique pas en fonction de la couleur de peau de son "boogeyman", il profite de son histoire (et de la critique sociale) pour nourrir son personnage, une qualité qu'on a apprécié, quand on s'attendait à un film d'opportunisme "black" (on repense à Blacula, et on sait qu'on est ici bien loin). Les attaques au crochet sont bien là, les petites abeilles annonciatrices de la malédiction sont une originalité agréables, les mises en scènes des attaques sont astucieuses (évitent la plupart du temps le simple sursaut, pour nous faire stresser longuement avec une ambiance poisseuse), et l'acteur Tony Todd est impeccable dans son rôle. Alors oui, on n'a pas eu plus peur que cela (les productions actuelles versent bien davantage dans le sensationnel), et le twist final nous a même fait sourire d'incrédulité ( spoiler: la victime qui devient bourreau... On n'a pas bien compris, car si la malédiction de Candyman tient de sa haine et de son envie de vengeance, on ne voit pas bien à qui Helen pourra s'en prendre en-dehors de son mari
    ) mais dans l'ensemble Candyman tient la route grâce à son hommage aux légendes urbaines des ghettos qui renversent l'ordre social, avec un personnage à l'origin story en béton (très bien expliquée). PS : surtout, ne lisez pas cette critique en vous regardant dans un miroir, sinon vous êtes bon pour l'abeille et le crochet.
    gabdias
    gabdias

    77 abonnés 1 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Un classique du genre, Candyman est l'un des films qui ont marqué par la légende qu'il a véhiculé. La montée du suspens est progressive et plutôt dans la suggestion dans un premier temps pour finir plus violemment. Même si le film a vieilli et pas toujours bien, ça reste un immense slasher.
    Michael R
    Michael R

    90 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2022
    Sur une histoire du maître Clive Barker, avec une réalisation surpassant la moyenne des films d'horreur et les thèmes de Philip Glass, ce conte macabre élégant et sale, interpelle. Porté par le charme magnétique de Virginia Madsen, il introduit un nouveau boogeyman inquiétant, provoque frisson, et effroi (avec des scènes gore gratinées) et se permet même une réflexion sociale. Un must.

    J ai adoré ce film le méchant Candyman son crochet et les abeilles. La réalisation est très bonne et le casting pour un résultat très satisfaisant. La cité avec l'enfant et les meurtres ça j'ai bien aimé.

    Raphaël. 10 ans
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 avril 2020
    Prononcez cinq fois son nom, il viendra avec un crochet et une armée d’abeille, transmettre la malédiction miroir de la sociologie américaine, sur l’évocatrice et ses déboires mariée à un universitaire, à se balader avec une collègue.
    Elles ne sont pas sérieuses moyennement, pragmatisme inflexible, pour aller photographier les HLM insula cités aides sociales chômage smic banlieusards c’est le métier d'enquêtrice fouine, déjà qu’il y a tromperie sur la marchandise livrée

    A l’intérieur du colis, une paire de chaussure toute neuve, mise en scène classique harmonie, où vit spirituellement cette légende de Candyman, un tueur en série invisible parasite, salle de bain, chambre, salle à manger, salon, toilette, cuisine, balcon
    Tout passe au peigne fin, rasoir tranchant, brosse à dent électrique, eau insalubre, un appartement quoi faire maison dedans ? Pas mal cet acteur, et l’actrice prise dans la folie de son jeu emprise, l’abeille piqueuse n’attaque pas dans l’intrigue

    Cet insecte vient d’une société de classe, un régime monarchique, sa reine produit du miel douceur de vivre, est une allégorie dans ce film, ne voyez pas ça comme du racisme, leur film en hommage pour apprendre aux peureux humains
    Par les superstitions rurales et urbaines, tradition et modernité se clash, ne le sont en aucun cas, totalement neutre, reconnaissant la littérature imprégnée d’Hellraiser acupuncture dans l'ambiance, le tueur fantôme est l’apiculteur élevage exploitation écosystème de l’horreur menace contre-attaque

    Qui sert de base au scénario, enfin que ça s’enchaînera pour l'écrivain plein d’idée d’histoire horrifique, des livres à lire en vente libre pour restez debout et dormir dans la sérénité, une issue comme celle-là : vengeance terrible trompeuse américaine cinema fiction froideur glacée
    Paul O.
    Paul O.

    27 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2022
    Intrigue, photographie, musique, tous les ingrédients sont réunis pour vous crocheter l'esprit. Culte !
    Fabien S.
    Fabien S.

    476 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2022
    Un très bon film d'horreur de Bernard Rose avec une ambiance pesante et terrifiante. Frissons garantis.
    Félix F
    Félix F

    214 abonnés 2 423 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2012
    Un film d'horreur à l'ancienne, une bonne surprise si on le remet dans le contexte. La trame et le scénario sont simple mais prenant, tout ce qu'on attends d'un film d'horreur est là.
    Stargate
    Stargate

    269 abonnés 2 877 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2010
    Comme film d'horreur, il y a mieux, mais... celui-ci, bien que manifestement d'assez petit budget, n'est pas si mal, en tout cas pour ce qui est du mystérieux Candyman...
    real-disciple
    real-disciple

    68 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    Un film original qui traite des légendes urbaines. L'apparition de Candyman n'est guère effrayante, le plus effrayant est de transposé cette victime des siècles passés dans un décor urbain. Les immeubles de ghetto deviennent alors le repère du "monstre" qui peut passer derrière les miroirs. La musique de Philip Glass convient bien au film. Si la deuxième partie du film est moins prenante (on assiste à des hallucinations continues), Candyman est tout de même un film d'horreur sympathique à défaut d'être culte.
    Y Leca
    Y Leca

    22 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2023
    Film d'horreur devenu culte construit sur la base d'un mythe urbain à consonnance vaudou. Le début est plus réussi (avec l'explication de la légende et la bande son à base de choeurs oppressants) que la dernière demi-heure (plus gore et grand- guignol). Vaut essentiellement grâce à la superbe Virginia Madsen qui tient le film à elle toute seule.
    Roub E.
    Roub E.

    775 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2015
    Dans la galerie des Boogeyman, Candyman a un place un peu à part. Car ce film n est pas un Slasher, c est plus un conte fantastique, sur une légende qui se transmet jusqu'à prendre consistance (à ce titre il peut faire penser à Freddy Krueger). De ce point de vue le film est assez déstabilisant par rapport à ce que l on pourrait attendre. Ne regardez pas Candyman en pensant le voir décimer un monceau de victimes avec son crochet. Non c est une plongée dans les quartiers chauds d une grande ville américaine (il me semble avoir reconnu Chicago) et d une légende urbaine dont on ne sait plus à force trier le vrai du faux. Cependant le film offre quelques plans saignant très réussis mais tirant le film plus vers le macabre et le fantastique que le gore. Les personnages sont plutôt bien travaillés et arrivent à intéresser malgré quelques lenteurs et incohérences dans le scénario. La musique du film est elle aussi une grande réussite et joue aussi sur l aspect conte fantastique. Bref un bon film qui fleure bon le vidéo club et qui mérite le détour.
    Jérôme H
    Jérôme H

    147 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2008
    Un personnage flippant pour un film d'horreur devenu classique très bien réussit. A voir.
    Alolfer
    Alolfer

    90 abonnés 924 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2024
    Candyman est assez méconnue mais il mérite + de visibilités ! Un film original par son concept avec un charisme du méchant extra ! Tony Todd incroyable en Candyman ! A noté la BO sublime de Philip Glass dans ce film original
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