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Synopsis
Évocation du règne de Louis II de Bavière, protecteur des arts (et en particulier mécène de Richard Wagner qui lui dut son salut et la possibilité de réaliser ses plus belles œuvres) et de la complicité presque amoureuse qui le lie avec sa cousine Sissi.
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Ludwig ou le crépuscule des Dieux Bande-annonce VF
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Après avoir visionné un tel film, on en sort ébloui à la fois fasciné par la réalisation de Luchino Visconti et l'interprétation d'Helmut Berger dans la peau de Louis II de Bavière. Le spectateur assiste à un destin hors du commun, celui d'un homme qui commence son règne à l'âge de dix-neuf ans et qui le termine de façon dramatique. Luchino Visconti nous montre un homme sincère, rêveur, franc, sensible à la beauté des arts et ...
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Fritz L
165 abonnés
767 critiques
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5,0
Publiée le 18 juin 2007
Visconti signe un film testament à travers le récit tout parabolique de la vie de Louis II de Bavière... Comme ce monarque seul et dont la vie est digne d’un livret de Wagner, Visconti est conscient qu’après lui viendra la fin d’un monde… La vieille noblesse italienne avec son cortège de codes, de raffinement, de futilité…
La mort qui est imminente, l'homosexualité latente, refoulée, cachée, une oeuvre de la démesure à ...
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cylon86
2 308 abonnés
4 430 critiques
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3,5
Publiée le 28 octobre 2017
Dernier opus de la trilogie allemande de Visconti commencée avec "Les Damnés", "Ludwig - le crépuscule des dieux" est un film fastueux retraçant en près de quatre heures les années de règne du roi Louis II de Bavière. Un monarque en décalage complet avec son époque, refusant de comprendre les intérêts politiques de son pays pour se plonger dans un univers onirique qu'il se bâtit lui-même avec ses superbes châteaux. Grand amoureux ...
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soniadidierkmurgia
1 046 abonnés
4 101 critiques
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5,0
Publiée le 26 juin 2017
"Ludwig ou le crépuscule des dieux" s'inscrit dans la tétralogie allemande que Luchino Visconti n'aura pu mener à son terme. Jugé bien trop long par certains critiques; le film aura connu plusieurs versions au fil des ans. Noble lui-même, Visconti était sans doute le seul capable de rendre le faste de la cour de Bavière au temps de Louis II, son dernier roi, incapable de comprendre les mutations induites par la Révolution Industrielle et ...
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Ludwig est précédé de deux autres films s'inspirant de Richard Wagner et Thomas Mann, Les Damnés et Mort à Venise. Alors que cette tétralogie aurait du se conclure avec l'adaptation de La Montagne Magique de Thomas Mann, Luchino Visconti fut victime d'une crise cardiaque lors du tournage de Ludwig qui lui laissa des séquelles trop importantes pour faire ce dernier film.
Le retour de Sissi
Romy Schneider a accepté de reprendre le rôle de l'impératrice Sissi dans Ludwig uniquement pour rendre service à Luchino Visconti, alors qu'elle ne voulait plus entendre parler de ce rôle qu'elle avait tenu pour la trilogie de Ernst Marischka et qui l'avait par la suite cantonné aux rôles romantiques.
Bien entendu concernant Le Guépard, c'est le thème principal du film (voir ma critique du Guépard sur mon blog) mais on peut néanmoins tisser des liens intéressants entre les deux films.
riqueuniee
Le Guépard (à mon avis, ça n'engage que moi) explorait surtout un autre thème : la fin d'un monde (celui représenté par Salina) et la naissance d'un nouveau, qu'il s'agisse de la naissance de l'Italie en tant qu'état indépendant, du déclin de l'aristocratie et de l'émergence de la grande bourgeoisie, etc...Ludwig (chez Visconti) est un être sensible et perturbé, qui serait de toute façon déphasé où qu'il soit. Le jeune frère de Ludwig (Otto) est d'ailleurs lui aussi un être psychologiquement instable. Le film , lors d'une réplique, fait d'ailleurs allusion au fait que les familles Wittelsbach ou Hohenzollern présentaient quelques cas pathologiques (physiquement ou psychiquement) sans doute à cause de trop de consanguinité (mariages entre cousins dont les parents étaient eux-mêmes cousins).
riqueuniee
Je réponds très en retard, ayant vu le film hier sur CinéPlus Classic. La version originale (le film était proposé en version multilingue) était une version italienne où tous les acteurs étaient doublés. Je ne la qualifierais pas de pitoyable mais c'était tout de même décevant.Difficile, avec ce casting cosmopolite, et des acteurs pas forcément polyglottes, d'avoir une vraie version originale.NB Dans les années 50:60 (et sans doute après), les films italiens étaient pratiquement tous post-synchronisés (sauf peut-être les productions de type néo-réaliste), ce qui explique en partie (outre des conditions avantageuses pour les artistes concernés) les castings cosmopolites de nombre de films italiens de l'époque .NB Bis En ce qui concerne le Guépard, une particularité : à ses débuts, Claudia Cardinale était quasi systématiquement doublée, à cause de sa voix rauque, et aussi de son accent en italien (née en Tunisie dans une famille sicilienne, l'italien n'était pas vraiment sa première langue).
Newstrum
Dans ce film étonnant, Visconti explore, derrière le faste des costumes et des chateaux, un sujet qui l'a beaucoup occupé à la fin de sa vie : la place de l'artiste dans la société. Ludwig est un artiste, au sens du terme que lui donnait Thomas Mann dans ses oeuvres de jeunesse, c’est à dire un homme complètement submergé par son extrême sensibilité au monde. Déphasé, il ne veut pas vivre avec son temps, ce qui inscrit le film dans une certaine filiation avec Le Guépard (à ceci près que le Prince Salina du Guépard était lucide et maitre de lui-même ce qui n'est pas le cas de Ludwig). Voir ma critique complète sur mon blog : https://newstrum.wordpress....
Yauthin Keo
A voir
Blor
Je n’ajouterai rien aux commentaires des autres spectateurs. Le film est splendide.Mais quelque chose me chiffonne, la langue du film. D’après ce que j’ai appris sur les forums des passionnés de cinéma, Visconti a tourné en allemand quand il n’y avait que des acteurs allemands en scène, en anglais lorsqu’il y avait Trevor Howard (Wagner qui parle anglais !!), probablement en italien pour d’autres.Le film que j’ai vu à sa sortie en salle était en anglais. Etait-ce le projet de Visconti, était-ce une version imposée par la production, je ne sais pas mais ça passait à peu près.Je me suis jeté sur le DVD sorti récemment en France (20 octobre 2009). Quelle déception ! On n’y propose que la VF pour francophones analphabètes ou le doublage en italien (pitoyable) que des amis de Visconti ont fait réaliser après avoir racheté le film après la mort du Maître. C’est nul. Je hais les doublages.Le même problème existe pour d’autres films : Le guépard du même Visconti, Aguirre et Fitzcarraldo de Herzog par exemple.
Restent la puissance de l’image et de la mise en scène. Alors je regarde le film quand même …