Téléstar : critiques de séries

Ewan McGregor incarne avec flegme et émotion un aristocrate prisonnier d'un palace en pleine révolution russe.

La série est fidèle aux livres puisque, tout comme son héros bossu, le comédien principal Arthur Hughes est lui aussi en situation de handicap.

Dans la veine de "The Offer" sur le tournage du "Parrain", cette autre incroyable histoire mais vraie dans l'univers du 7ème art est racontée avec énergie et humour, quitte à parfois s'éparpiller.

Jeff Daniels incarne avec jubilation ce businessman aussi vulgaire et narcissique que Donald Trump.

Le tandem Ncuti Gatwa et Millie Gibson fonctionne à merveille.

Une justesse d'interprétation remarquable.

Malgré la présence au casting de Will Forte, le rythme patine, l'humour tombe à plat et la parodie des podcasts de faits divers sent le réchauffé.

Si, après "Gossip Girl" et "Elite", vous n'êtes pas rassasiés de romances mélodramatiques entre lycéenne brillante mais sans le sou et cancre millionnaire, cette série allemande est pour vous. Les autres n'y verront qu'une intrigue stéréotypée.

Avec Joel Edgerton et Jennifer Connelly, la distribution est de haut niveau, mais les univers parallèles sont à la mode, et le téléspectateurs a souvent une longueur d'avance sur les héros.

Difficile de passer après Tom Cruise et Brad Pitt, mais cette nouvelle adaptation du roman d'Anne Rice relève le défi haut la main.

Une pépite de comédie noire.

Une série policière inédite plutôt distrayante.

Les amateurs de "Buffy contre les vampires" devraient apprécier ce duo d'enquêteurs surnaturels affrontant démons, sorcières et roi des chats.

Si "Fiasco" ne tourne heureusement pas au ratage annoncé par son titre, elle fleure donc le déjà-vu, avec un humour reposant à nouveau sur le malaise, mais sans jamais pousser le curseur aussi loin que ses prédécesseurs.

Une intrigue aux airs de déjà-vu, mais l'antagonisme dans le binôme fonctionne plutôt bien.

Comme pour prouver qu'elle peut aussi être sérieuse, Eléonore Costes est l'autrice et la coréalisatrice de cette autofiction malheureusement balourde, qui pèche par excès de gravité et de provocation gratuite.

Ecrite par la chanteuse Wallen et réalisée par le rappeur Abd al Malik, cette série jette sur la jeunesse des banlieues un regard empreint de culture et loin des stéréotypes.

On y retrouve la fascination de la célèbre autrice d'"Entretien avec un vampire" pour la Nouvelle-Orléans et son atmosphère envoûtante.

Un exercice d'autofiction sincère et émouvant, mais que les thèmes sexuels réservent à un public averti.

Malgré une structure très formatée avec son "enquête de la semaine", "Tracker" fait preuve d'un ton très humain qui rappelle des classiques du genre comme "FBI : portés disparus" et "Cold Case".