Cette série était un peu attendue en raison de la présence de l'excellent Dylan McDermott (grand habitué aux rôles d'inspecteurs de police), du scénariste Kevin Williamson (papa de Scream) et du concept qui s'intéressait aux enquêtes liées à l'obsession maladive (stalker en anglais), sujet abordé de manière assez superficielle dans les autres cop show.
La série ne brille que rarement de son originalité : on notera la mise en scène des meurtres ou agressions, prélude de chaque épisode, qui reprends les codes chers aux slasher movie (comme Scream donc, le scénariste n'est certainement pas étranger à ce choix de mis en scène).
On voit régulièrement la femme-victime de l'épisode se balader dans sa grande maison le soir, la caméra à hauteur d'homme derrière elle, ce qui fait qu'on ne voit jamais ce que le personnage voit. Idem pour les plans où la caméra est située derrière les rideaux d'une fenêtre ou dans l'angle d'un couloir.
La série reste assez basique sur sa forme, avec le crime (meurtre ou agression), puis l'enquête qui va identifier les suspects, vérifier leurs versions, avec pour final, une confrontation musclée entre le criminel et un ou plusieurs inspecteurs, qui arrivent toujours à sauver la victime in extremis.
Le début de la série fait un parallèle constant entre l'enquête générale et la vie privée de la chef d'équipe, interprétée par Maggie Q, dont le personnage est une ancienne victime de stalker.
Les rebondissements de son intrigue sont assez prévisibles, comme tout le reste de la série.
On peut tout de même noter un effort pour rendre plus "exotique" et "recherché" les différentes affaires, et éviter trop de monotonie.
La série reprends malheureusement tous les grandes lignes des cop show américains, et finira annulée par la chaîne CBS.