Avis Selfie

Il y a de grosses injustices télévisuelles et "#Selfie" a été victime de l'une d'elles en n'ayant pas le droit à la promesse d'une seconde saison juste au moment, ironiquement, où elle commençait à prendre de l'ampleur.
D'accord ce n'est pas la série du siècle. Mais loin d'être la série superficielle dont l'intrigue est très vaguement inspirée de "Pygmalion" de George Bernard Shaw, dont on semble l'accuser d'être, c'est au contraire une série qui aborde avec beaucoup d'humour, un peu d'émotion et quelques bonnes pointes d'intelligence un sujet très dans l'air du temps à savoir le sacrifice que l'on fait de sa vie réelle pour une vie numérique dans laquelle au final c'est surtout la vacuité qui est présente.
Mais ce qui fait surtout la petite richesse de cette petite perle malheureusement éphémère ce sont les personnages et les acteurs qui les interprètent. Les personnages secondaires sont bien développés et très drôles, et les deux protagonistes sont vraiment très attachants. Le couple formé par l'ultra canon Karen Gillan (très belles jambes au passage !!!) et John Cho fonctionne à merveille et les deux acteurs insufflent énormément de profondeur à leur rôle, surtout à partir de la seconde moitié de la saison (donc à partir du moment où la série a été annulée !!!). Rien que la scène où Karen Gillan, vraiment excellente, interprète "Chandelier" de Sia est bouleversante.
Non mais franchement, un sujet très dans l'air du temps abordé avec beaucoup d'humour, un peu d'émotion et quelques bonnes pointes d'intelligence, des personnages aussi bien secondaires que principaux très bien creusés, des acteurs d'excellence, surtout Karen Gillan au charme de laquelle on n'a pas du tout envie de résister, voilà tous les ingrédients d'une série qui aurait totalement mérité de durer, #auraittotalementméritédedurer, #onpassevraimentàcôtédequelquechose.

Selfie ne révolutionnera à l'évidence pas l'Histoire des séries. Ça n'en reste pas moins un divertissement rafraichissant, d'une part grâce au charme pétillant de l'irrésistible Karen Gillan et à un concept à mi chemin entre My Fair Lady et Legally Blonde. Après c'est le genre de séries que je regarde distraitement, sans déplaisir, lorsque je tombe par hasard dessus en zappant, plutôt que la série que je vais suivre assidument, commenter sur les forums, aller chercher sur wikia des détails pour élaborer des théories, etc...^^ Mais y'a Amy Pond quoi !!! XD

Pas la série du siècle mais très divertissante et assez originale en certains points. Cette série aurait mérité une deuxième saison ou au moins une vrai fin.

Après 6 épisodes, je pense pouvoir donner mon avis. Une fois passé le nom, Selfie a énormément de charme. Ne vous attendez pas à pleurer de rire ou à des dialogues d'une immense profondeur intellectuelle cela dit. La série repose sur ses deux stars. Karen Gillan parvient miraculeusement à rendre la très vaine et superficielle Eliza aimable. John Cho donne du relief au personnage d'Henry, obsédé par son travail et lamentable socialement. Les deux fonctionnent à merveille ensemble, bien que ce soit un tantinet mielleux par moment. Pas mal de personnages secondaires, l'excentrique Charmonique est la seule qui parvient vraiment à s'affirmer jusqu'ici. Rien qui vaille un Emmy, mais au final assez distrayant avec quelques dialogues bien sentis sur la place que prennent les réseaux sociaux dans nos vies. 4/5

Il y a des séries qui attirent tout de suite l’attention, d’autres qui rebutent d’emblée. "Selfie", sitcom de la chaîne ABC lancée en 2014 pour une unique saison, paraissait être de cette première catégorie. Son scénario inspiré par "My Fair Lady" et "Pygmalion" avait de quoi inquiéter. Accro aux réseaux sociaux qui lui permettent d’alimenter son narcissisme, Eliza Dooley (Karen Gillan, de "Doctor Who") réalise qu’avoir des amis virtuels n’est pas la même chose qu’avoir des amis dans la vie après une humiliation publique. Elle décide alors de demander l’assistance de Henry Higgs, un spécialiste du marketing, pour l’aider à l’aider à reconstruire son image. Tout commence de manière aussi superficielle que son personnage principal. En mettant en scène l’humiliation médiatique et publique d’Eliza puis la nécessité de se confronter à la réalité, le premier épisode grossit le trait en n’offrant pas la meilleure introduction possible à une histoire qui avait de quoi avoir un écho assez important auprès du public. Réseaux sociaux, selfie shaming, mauvaise estime de soi, "Selfie" brasse des thèmes aujourd’hui universels, mais qui ne sont pas bien mis en valeur au départ. La série prône alors clairement la déconnexion, basant son propos sur une critique des réseaux sociaux et la pression qu’ils ont sur nos vies, l’influence qu’ils peuvent exercer sur la construction de nos personnalités. Le sujet n’est pas traité avec subtilité et tant mieux. L’outrance d’Eliza, contrastant avec la réserve d’Henry, souligne bien à quel point nos vies connectées nous éloignent de notre existence, justement. Henry Higgs (John Cho de "Star Trek") est ainsi là pour rappeler à la jeune femme de ne plus voir le monde par le prisme des autres et du regard factice que le numérique a construit. S’il est là pour la guider dans sa reconstruction personnelle, Eliza a également beaucoup à lui apporter. A vouloir se définir en dehors de son entourage, Henry est tout aussi détaché de la réalité que sa collègue et il va devoir apprendre à faire confiance et à s’ouvrir. Au-delà de son message sur l’acceptation de soi à travers l’approbation numérique des autres, "Selfie" est surtout la rencontre entre deux solitaires. Tout au long de la série, Henry et Eliza se cherchent, se trouvent et se repoussent. Cela pourrait apparaître comme un simple jeu amoureux, poncif télévisuel épuisé, mais c’est moins leur relation qui importe que le chemin qu’ils parcourent pour en arriver là. L’alchimie est sans aucun doute bien présente. Ce qui est cependant réellement intéressant est la manière dont ils passent d’une indifférence totale, appuyée par un antagonisme total de leurs personnalités, à une réelle amitié se teintant peu à peu de romance. Ils apprennent l’un de l’autre, Henry à être un peu plus extraverti, Eliza à être plus réfléchie. Cette réussite est alors à imputer à la créatrice, Emily Kapnek ("Surbugatory") qui parvient à ne pas tomber dans la redite facile et à dépasser un début trop conventionnel et pas drôle. Mais elle vient surtout à John Cho et Karen Gillian dans les rôles titres, casting étonnant et qui se justifie pourtant rapidement. À côté de cela, "Selfie" a eu à peine l’opportunité d’étoffer ses personnages secondaires. Faute au peu de temps qu’elle a eu, nous n’avons qu’égratigné le potentiel comique de Charmonique (Da’Vine Joy Randolph) et Sam (David Harewood), deux collègues d’Eliza et Henry qui avaient de quoi faire rire lors de leurs apparitions. À l’instar des images qui ont construit la réputation d’Eliza, "Seflie" fut ainsi une chouette petite série fugace, mais hautement sympathique. Elle a mis un peu de temps à se mettre en place, ce qui lui a sûrement coûté la vie, mais une fois le bon rythme trouvé, elle a su faire rire et créer un récit vraiment intéressant et qui mérite vraiment le détour

Je viens de découvrir la série et franchement j'ai adoré.
C'était pas gagné car le titre est pourri il faut le dire (ça fait très baby boomer qui parle des internet), et le pilot a eu le prix du plus mauvais pilote.
Passé 3 épisodes la qualité change complètement. L'alchimie entre les 2 acteurs principaux est très très palpable. Karen Gillan a fait de la comédie donc elle est vraiment très drôle et compense bien le côté sexy et un peu superficiel de son personnage avec un côté comique clownesque assumé.

ABC n'a pas vraiment donné sa chance à la série car ils ont changé 2 fois la case horaire pour la programmer de plus en plus tard ce qui ne correspondait plus au public, alors que les audiences commençaient juste à grimper.
C'est aussi une des rares (la première ??) série / film à prendre un acteur asiatique comme personnage principal pour une romance.
La série est en fait inspirée de My Fair Lady, ils voulaient un homme style gentleman un peu rigide à la British et John Cho fait très bien le travail.

C'est une très bonne romcom.

Franchement, cette série n'était pas si mal! C'est vraiment dommage que la série ai été annulé.
Maintenant à nous de faire marcher notre imagination, et de nous inventer notre propre suite! ^^

Une série plus que géniale ! C'est une sorte de sitcom sans en être. En voyant le titre j'ai eu peur, mais dès le premier épisode, j'ai adoré la fraîcheur et le ton de la série : un sujet assez original, un casting très bien formé pour des personnages géniaux et tenant parfaitement dans leurs rôles et j'ai un faible pour les voix offs bien travaillées. J'espère que cette série pourra être reconduite, mais en plus d'un an d'arrêt, je ne pense plus malheureusement. Cette série à juste eu une mauvaise campagne publicitaire, rien que le titre n'était pas assez recherché pour attirer le grand public. La plus grande erreur c'est de l'avoir diffusé aux horaires de NCIS (Série la plus regardée aux Etats-Unis je le rappelle) et The Voice, c'était sûr que la série n'allait pas attirer un énorme public avec ces facteurs, c'est vraiment dommage car on voit que la série était faite pour durer, surtout quand j'ai vu le Final Season. Je conseille cette série, elle fait réfléchir tout en faisant rire !

(...) Lorsque ABC annonce une nouvelle version du film de George Cuckor My Fair Lady (1964) en format série, on pouvait craindre le pire. Appendice télévisuel du groupe Disney, la chaîne verse plutôt dans le programme familial, prônant de belles valeurs américaines tel Once Upon a time ou Agents of S.H.I.ELD. Des registres, certes variés mais hélas, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Rares sont les shows secouant le cocotier de la bienséance dans les foyers de nos copains outre-Atlantique. Par son sujet et son titre fort explicite, Sefie s’annonçait comme un produit détestable, une ode à l'égocentrisme et une nouvelle exaltation du paraître. Le projet partait donc sur de mauvaises bases mais étonnamment s'en tire avec quelques honneurs. (...) Selfie n'ennuie pas, mais va beaucoup trop vite pour surprendre. La série est sympathique mais les situations trop vites expédiées tuent dans l’œuf certain gags (...) Pourtant un détail suscite l’intérêt, quelque chose d'assez inédit dans le paysage télévisuel qui pourrait bien faire la patte de la série, lui procurer une singularité : sa musicalité (...)

Je ne comprend pas que cette série ai était annulé, c'est pas la série du siècle, mais elle ce regarde très facilement, les personnages sont attachants, et elle envoie de bonnes ondes... Les acteurs sont bons aussi, et l'alchimie entre les 2 héros est juste trop cool ! Bref une bonne série, qui ne méritait pas d'être annulé selon moi.