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    Ni le ciel ni la terre
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    Miltiade
    Miltiade

    30 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2015
    On se demande au départ s’il ne s’agit pas d’un film de science-fiction. La photographie terreuse et l’aridité des montagnes de la vallée du Wakhan font que ces paysages paraissent ceux d’une autre planète. Les soldats qui la surveillent ne ressemblent plus à des êtres humains. L’équipement militaire mécanise leur silhouette. Lorsqu’ils se rendent au village voisin de leur base, celui-ci semble en être resté au Moyen-Âge. La toute-puissance des soldats occidentaux saute aux yeux. Par la seule force de l’image, est posée la question de l’ingérence.
    Cette force documentaire ferait déjà de « Ni le ciel ni la terre » un formidable film sur la guerre moderne. Mais la fiction s’aventure rapidement dans un registre fantastique : au cours des nuits, des soldats disparaissent, sans laisser de traces, inexplicablement. Le fantastique est d’autant plus inquiétant que le film apparaît comme très réaliste, et réciproquement : réalisme et fantastique se nourrissent l’un l’autre, tout en s’opposant. Cette opposition travaille le spectateur, qui se met lui-aussi à scruter l’écran, à la recherche d’explications cachées. Peut-être en vain, car la vision humaine reste aveugle à ce qu’elle ne veut pas voir, comme le montrent plusieurs scènes où des camouflages mystifieront autant les personnages du film que les spectateurs du long-métrage.
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    56 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 octobre 2015
    Bien filmé, intrigant, mais cela tourne vite en rond. On n'y comprend rien et on s'ennuie ferme. Je trouve le mélange des genres infantile. Pas besoin du fantastique pour dire que la guerre est horrible!
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 octobre 2015
    ni le ciel ni la terre, .. ni la clarté! pour s'intéresser à un film ,il faut au moins comprendre ce qui se passe sur l'écran , un scénario confus , une fin qui n'explique rien,des personnages auxquels on a du mal à s'attacher tant ils sont incohérents , le metteur en scène privilégie l'esthétique au détriment du réalisme, en résumé une grosse déception pour un film qui promettait beaucoup.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 186 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Un mélange de film de guerre et de film fantastique ? Et français en plus ? Mais en voilà quelque-chose de bien intrigant. Alors malgré tout, je ne vous le cache pas, j’avoue que j’avais une crainte quand j’ai lu le pitch de ce film. J’espérais que l’audace ne s’arrêterait pas au pitch et qu’elle se retrouverait sur l’ensemble des 100 minutes du film. J’en ai un peu marre de ces films qui ne se limitent qu’en une seule idée et qui, par fainéantise ou par frilosité, brodent le reste avec tout ce qu’il y a de plus convenu. Or, pour le coup, avec ce « Ni le ciel, ni la terre », je ne vous le cache pas, on est pour moi en plein dans ce travers là. Ce serait même presque un cas d’école tant ce film est un désert d’idées. Alors OK, sur les dix premières minutes, on comprend qu’il y a quand-même des disparitions bizarres parmi les militaires français basés en Afghanistan. On voit le quotidien des soldats, leurs relations avec les populations environnantes, et pour le coup, ça marche plutôt pas trop mal pour une situation initiale. L’atmosphère est assez unique. Le film pose une identité visuelle et sonore qui se tient. L’effet d’intrigue capte l’intérêt. Bref, je n’attendais qu’une seule chose : c’est qu’on fasse quelque-chose avec cette base là. Malheureusement, c’est arrivé à cette étape que le film se fout un petit peu du monde. En gros, Clément Cogitore entend nous tenir plus d’une heure avec quelques éléments de mystère très faibles, très basiques, le tout pour conclure son fil narratif sur ce que j’estime être la pire des facilités (pour ne pas dire lâchetés) scénaristiques : spoiler: le fait qu’en fin de compte, on ne nous expliquera pas la nature du mystère qui fait disparaitre les gens. Moi je veux bien entendre que c’est pour laisser travailler notre imagination jusqu’au bout ; pour ne pas faire retomber le soufflet par une explication vaseuse… Mais en toute honnêteté, ici, il n’y avait rien à faire retomber. C’est juste une dérobade de l’auteur. Une de plus.
    Au fond, ce qui est triste dans ce film, c’est que tout pourrait se résumer en un seul mot : l’évitement. On évite d’en dire trop. On évite de poser trop d’éléments tout de suite. On évite de surcharger. On évite d’explorer. On pourrait croire que cette stratégie est guidée par l’envie de Cogitore de faire durer le suspense, mais au vu du film, la réalité pour moi est bien plus triste. Cogitore doit atteindre la longueur standard d’un film. Or, il n’a rien pour ça. Il n’a pas pris le temps de bosser son sujet, de creuser ses méninges, de faire travailler son imagination. Alors il retarde l’échéance. Et on se retrouve ainsi avec des scènes qui se répètent sans cesse, des événements qui n’amènent rien à l’intrigue ( spoiler: l’arrivée du prêtre ; le trou creusé ; la négociation avec le sultan taliban : trois éléments qui finalement ne débouchent sur rien
    ), le tout pour se diriger vers une conclusion qui réduit toute la résolution de l’intrigue à finalement pas grand-chose. Pourtant, à certains moments, il y avait quelques idées qui méritaient d’être explorées pour véritablement créer une atmosphère intrigante et mystérieuse ( spoiler: le fait de retrouver des piquets sans signification aucune ; le chiffon rose qui se volatise de manière presque inaperçue lors de la disparition du troisième soldat ; les rites autochtones…
    ) Mais tout cela est si peu pour remplir 1h40 de film, mais si peu ! Du coup, dans ces longues minutes de vide, toutes les autres faiblesses n’en ressortent que d’autant plus. Jérémie Rénier n’est clairement pas à l’aise dans son rôle ; les personnages sont creux ; les situations exposées sont finalement bien sages et manquent de rudesse ; la réalisation ne parvient pas à retranscrire convenablement l’immensité et la perdition du lieu ; l’intrigue est incapable de se fixer à un propos et de le développer… Même certains détails font quand même sacrément tâche comme ces drapeaux français brodés sur les uniformes et dont les couleurs ont été maladroitement inversées... A faire le bilan, je me dis que c’est juste triste. Ce film aurait pu être un beau mélange entre « La dernière tranchée » et « Apocalypse Now », mais en définitive il se limite à un banal ersatz de série B au look bien policé. Une belle occasion de manquée. Une audace de perdue…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 octobre 2015
    Un film très réaliste et poignant; de bons acteurs . On a vraiment l'impression de se retrouver parmi ces soldats et de ressentir l'angoisse qui se dessine tout au Long de ce film. Peut être filmé au plus proche de la réalité ? A voir absolument .
    jaggg
    jaggg

    19 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    Carrément EX-CEL-LENT. Formidable hommage à ces hommes plongés dans un stress permanent, l’œil rivé à la lunette de leur arme ou à l’œilleton de leurs caméra thermique, mais qui doivent en même temps avoir une vision d'ensemble de la situation et surtout de connaitre leur ennemi. De qui on exige une conduite rationnelle dans un contexte qui ne l'est pas. A tous ceux qui ricanent quand ils entendent "stress post traumatique": allez voir ce film, il remettra peut-être vos pendules à l'heure de ce qui se passe réellement sur le terrain.
    Daniel C.
    Daniel C.

    133 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2015
    En fait, je n'ai jamais aimé les films mettant en scène des militaires, alors j'ai eu du mal à suivre ce film. L'absurdité des combats, les situations où les forces de maintien de l'ordre sont débordées, perdues, sans repères, sont montrées avec brio. "Tradutore, tradidore", traduire, c'est trahir... Passer par un interprète, c'est constater l'écart des langues, l'écart du dire, de la manière de rendre compte. Ce point est fort intéressant à constater tout au long du film. C'est aussi l'occasion d'observer comment on survit ou comment l'on craque lorsqu'on se débat dans un univers traumatique.
    FaRem
    FaRem

    7 621 abonnés 8 936 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 septembre 2016
    Le synopsis était prometteur et vraiment intrigant donc je m'attendais à quelque chose de mystérieux avec une ambiance mystique et oppressante notamment par rapport au cadre et au contexte peu accueillants, mais le point de départ n'est pas exploité au maximum, c'est quasiment un prétexte pour parler des dégâts de la guerre sur les soldats qui vont vraiment changer au fur et à mesure du film jusqu'à pour certains êtres différents à la fin. C'est dommage, car pour une fois, le cinéma français propose quelque chose d'un peu différent avec ce mélange des genres, mais je trouve que ça ne fonctionne pas du tout à cause d'une histoire confuse qui ne mène à rien et d’innombrables longueurs très gênantes qui rendent le film ennuyeux, pénible et interminable.
    ouadou
    ouadou

    73 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2015
    Film très ambitieux, très original. Jérémy Rénier a rarement été si bon. Le mélange des genres est très captivant. Certes, c'est un film d'ambiance qui ne va pas aller chercher des réponses, mais malgré tout au bout d'une heure, il patine un peu, le scénario se regarde un peu et se répète. Là on voudrait être captivé, on reste un peu en retrait.
    islander29
    islander29

    784 abonnés 2 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2015
    Un film plutôt curieux , avec un petit côté "ésotérique" sur la guerre, sans que vraiment on entre dans la tête des personnages....Ce sera mon reproche car le film s'attarde plus sur l'ambiance et les conditions de la guerre en Afghanistan que sur le stress réel des soldats.....Le film est empreint d'un mystère qu'il ne parvient pas à rendre vraiment nouant (deux soldats ont disparu).....Reste en faveur du film la sensation d'être avec ces militaires, avec l'absurdité de leur guerre ......Mais les personnages ne dominent pas la scénario au profit d'un réalisme de l'action plus édulcoré avec une empreinte très originale qui rend le film particulier, comme l'était le chef d'œuvre de pierre Schoendoerffer de 1965 (la 317ème section)...C'est un peu le même genre de cinéma, d'approche, en confessant que l'original était plus fort dans tous les sens du terme......On admirera aussi la photographie des paysages afghans sublimes et une musique très factuelle, du Bach souvent en violoncelle et qui font que ce film est une curiosité à découvrir, pour son aspect formel autant que pour son approche subtile du conflit afghan......
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    11 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    Le plasticien Clément Cogitore nous livre un film hybride, non identifié, esthétique et singulier. Un pari risqué qui étonne par sa maîtrise.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    Où sont donc passés ces soldats ? Disparus mystérieusement dans la nuit.
    "Ni le ciel, ni la Terre", ne renouvelle pas le genre ni les thèmes abordés (que faire, comment se comporter face à une disparition inexpliquée et inexplicable ?) mais réussi à faire co-exister les deux et rendre le tout prenant.
    Le film puise sa force dans cette idée toute simple "A la guerre, soit on survie, soit on meurt", il n'existe pas "d'entre deux", "on est sur Terre" ou "on va au Ciel".
    Comment réagir quand des soldats ne rentrent plus dans ce schéma ? Raisonner cartésien ou flirter avec le mystique, bien présent dans cette région ?
    A la manière du dernier film d'Apichatpong, "Cemetery Of Splendour", où l'on y voit des soldats endormis dans un hôpital reposant sur un ancien palais royal, et dont les rois déchus se sert en rêves afin de toujours pouvoir mener leur guerre, "Ni le ciel, ni la Terre" arrive à développer (moins) subtilement cette absurdité de la guerre. A partir de l'élément déclenchant, le récit suit ces hommes, perdus entre raison et croyance dans un pays déchiré par la guerre et qui n'est pas le leur. C'est à l'intérieur de cette perte de repère (que ce soit du côté français ou taliban) que le film dévoile cette brutalité, cette absurdité, que représente ce conflit en territoire afghan. On appréciera la scène du "trou" et le retour du berger consterné par les agissements face à des soldats hébétés devant le fait accompli. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 octobre 2015
    Au vu du pitch, je m'attendais à une sorte de Predator transposé en Afghanistan, mais à la française, donc sans doute un peu plus intello. J'avais envie d'aimer ce film, qui ose sortir des sentiers battus pour une production française. Las, passées les premières minutes, on commence à comprendre que le film n'a pas grand-chose à dire, et au bout d'un heure ça devient un supplice, jusqu'à la frustration finale.
    Bon. D'autres y ont vu une fable métaphysique qui m'est passé au-dessus de la tête, ça peut arriver. Je ne m'étendrai pas sur l'indigence du scénario, d'autres l'ont fait plus brillamment. Comme je me suis ennuyé, j'ai commencé à regarder les détails. Et là, ça fait mal. J'ai lu dans les autres critiques que le film était "très bien documenté", avec "les vrais matériels utilisés par l'armée". Alors-là excusez-moi mais lol quoi.
    Commençons par ce qui passe bien: les montagnes de l'Atlas font un Afghanistan plausible, le village est tout à fait comparable à ce qu'on peut trouver là-bas (passons sur la porte qu'un soldat pousse avec la main et qui s'effondre complètement, genre il vient de la défoncer, disons que la déco n'a pas eu le temps de préparer un enfoncement de porte réaliste). Les talibans sont plausibles, ils parlent (j'imagine) Afghan, le chef des méchants a la barbe teinte et les yeux maquillés au khôl, ce qui se fait chez les pachtounes, ça prouve un souci du détail bienvenu.
    Côté français par contre... On commence sur un bunker sur une crête, avec un joli rouleau de barbelé posé au pied du mur... Le chef déco a du trouver que ça faisait joli, mais en fait les barbelés ça se met à plusieurs mètres des bâtiments pour avoir un intérêt défensif quelconque. Passons.
    Nous avons donc une "section" commandée par un "capitaine", nous apprennent les dialogues. Moui. Une section compte au moins 30 hommes, là ils sont 10, c'est une escouade. Et même si c'était une section, elle serait commandée par un modeste lieutenant. Plus difficile à prononcer sans doute. Jérémie Rénier arrive à être crédible en capitaine, et c'était pas gagné. D'autant que tous ses hommes le tutoient, l'envoient chier, et qu'il se tape toute les corvées, il creuse des trous etc. Le scénariste (ou les nombreux "consultants scénarios" présents au générique) n'ont jamais du rencontrer d'officier dans la vraie vie... L'un de ces parachutistes (si j'en crois le béret rouge arboré en fin de film) porte même deux boucles d'oreille sur le même lobe... Dans la milice d'un chef de guerre somalien, why not. Dans l'armée française, même pas en rêve. D'ailleurs, sont-ils vraiment français? C'est à se demander, puisque la chef costumière s'est évertuée à faire endosser aux comédiens une très grande variété d'uniformes... américains. Marines, Army, Special Forces, tout y passe, mais pas un uniforme français à l'horizon, sauf pour la cérémonie de fin. Je veux bien que les règlements soient appliqués moins strictement dans une FOB (Forward Operating Base), mais il y a des limites. Ils portent tous un patch inconnu, mais qui n'est certainement pas français. Les bon patches ISAF/OTAN qu'ils auraient dû porter coûtent 5€ sur ebay hein...
    Au niveau équipements, ils ont tous des gilets pare-balle dont on a soigneusement retiré les plaques ballistiques parce que ça devait être trop lourd pour les acteurs pfouuu. Il aurait fallu une heure à l'accessoiriste pour découper des plaques en mousse à insérer dans les gilets pour cacher la misère, mais apparemment c'est mieux que les soldats enfilent de grandes poches en nylon vides qui leur font plein de plis dans le dos. Devant, c'est pas mieux: pour faire joli, on leur a mis des micros Motorola probablement récupérés à la gendarmerie de Brive la Gaillarde, mais ils ne s'en servent jamais, préférant systématiquement extirper leur talkie de 3 kg de leur poche et le tenir à bout de bras. Les kits mains libres sont en service dans toutes les armées modernes depuis... 15 ans? Mais vive le vintage!
    On a droit à une séquence particulièrement ridicule où, en pleine opération de nuit, un homme vient voir le capitaine et lui tend un talkie (une radio donc) parce que la femme d'un des gars appelle de France!!! Non les amis, on ne peut pas appeler un talkie walkie par téléphone, les femmes des soldats n'ont pas le numéro de l'officier qui encadre leurs hommes, et de toute façon dans un avant-poste en Afghanistan les seules communications possibles sont ultra-sécurisées, par satellite, et passent par plein de filtres du ministère de la défense. La coquine continue à harceler le capitaine par mail. Genre elle a son mail quoi.
    Le summum du ridicule est sans doute atteint par cet aumônier black bedonnant, qui porte un crucifix bling bling que n'aurait pas renié Flavor Flav dans un clip de Public Enemy en 1989. Il lit deux passages de la Bible et se barre. A quoi cette scène a-t-elle servi? Sans doute à nous montrer l'hélico Huey de l'armée marocaine qui amène l'aumônier. Hélicoptère qui n'a jamais servi dans l'armée française, mais on nous a peinturluré un gros drapeau français sur le fuselage pour que ça passe. Le genre qu'on a arrêté de peindre sur les appareils dans les années 50.
    Allez, on va dire que la FOB n'est pas trop mal représentée, que les armes sont les bonnes, que le fait de mixer deux types de vision nocturne (intensification de lumière et infrarouge) est une bonne idée, inédite au cinoche... Mais ça fait pas lourd. Predator est bourré d'invraisemblances bien pires, mais c'est un pur divertissement alors on s'en fout. Ici, on sent que le réal avait des ambitions à la fois documentaires et introspectives (la folie des hommes face à la guerre bla bla) mais ça tombe à plat. Et tous ces petits détails ratés donnent l'impression de voit des acteurs mal déguisés s'évertuer à faire vivre une non-histoire, jusqu'au ridicule final de la ruse du capitaine, qui m'a vraiment fait saigner le cerveau. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 octobre 2015
    Comment faire une guerre quand un monde sépare autant 2 cultures, celle des croyances auxquelles tout un peuple est lié à celle d'un contingent se pensant au départ rationnel et indestructible . L'attrait de ce film réside dans la lente bascule qui s'opère dans les esprits de ces jeunes appelés et qui bientôt vont perdre jusqu'à la raison . J'aime à la fin , dans le message à Sarah cette pensée du capitaine: " je suis maintenant dans un monde qui est dans l'autre monde".Ici, pas d'effets redondants qu'affectionne le cinéma américain, juste le nécessaire, l'unité de lieu et vu au travers des lunettes infra-rouge, la réalité devient fiction. J'encourage à aller découvrir ce film dont on ne sort pas indemne !
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Avec des images nocturnes presque dignes d'une installation – le réalisateur est plasticien de formation – le film revêt une tonalité métaphysique, particulièrement intéressante quand elle est confrontée à un réalisme documentaire qui est l'autre versant de ce premier film. Entre croyances ancestrales, cartésianisme forcené et mystères païens, Clément Cogitore crée une atmosphère onirique et une belle variation sur la mystification qu'est – au bout du compte – le cinéma, ici témoin documentaire et objet fantastique à la fois. Si le scénario opte malheureusement pour une fin un peu décevante, on ne peut que saluer l'audace d'un réalisateur à suivre de près.

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