Avis Les Papillons noirs - Page 7

Avant de mourir, un ancien serial killer (Niels Arestrup) veut raconter son parcours à un écrivain (Nicolas Duvauchelle) afin de coucher ses mémoires sur les pages d’un livre. Casting, réal, BO, reconstitution des années 70, histoire d'amour ténébreuse, scénario plus complexe qu'il en a l'air, tout est particulièrement soigné dans cette ambitieuse mini série.

Excellente série qui retrace le parcours d' un tueur , celui-ci raconte à un écrivain son passé. Très bien interprété par le duo d'acteurs ( Niels Arestrup en vieux messieur , assassin sinique et glacial ? et Nicolas Duvauchelle en écrivain perturbé). Les flash-backs nous renvoie dans les seventies ( pattes d'eph , cheveux longs , 4L orange ) sur le tracé du tueur et de sa compagne Solange ( Axel Granberger et Alizée Costes ) tous les 2 magistraux . Le réalisateur s'attarde sur certains méfaits tandis que d'autres sont expédiés rapidement ( influence "western spaghetti" ?). La violence est partout notamment sexuelle.
Arestrup est d'une froideur, par moment calme mais pouvant dégoupiller à tout moment. Même si cela est parfois confus , le suspens est maintenu jusqu'à la fin . La photographie est magnifique et quelques cadrages superbes . Le scénario finit par s'imbriquer parfaitement pour découvrir le fin mot de l'histoire .A voir mais réservé à un public avertit .

magistrale ! un véritable bijou du cinéma français ! sombre, profond et si bien amené. je ne me suis pas ennuyé un seul instant. impossible de savoir où l'histoire voulait nous emmenés. Pas mal de rebondissement. je me suis régalée !

Une série bien au-dessus des standards de le production française qui se révèle intrigante et haletante dès son premier épisode . Malheureusement, l’intérêt s’émousse au fur et à mesure que l’intrigue tourne en rond dans une répétition de scènes à forte teneur en hémoglobine et au sadisme plus que complaisant. La fin réussit néanmoins à surprendre.

J'ai adoré !
Le scénario est très bien construit, on est tenu en haleine tout du long. Il y a de l'action, des rebondissements et des remises en questions.
Les acteurs sont fantastiques.

Quelle magnifique série! L’image , la musique, le
Jeu, le scénario… merci!!! J’ai adoré et j’ai hâte de voir la prochaine série de ce réalisateur.

Cette série est tout simplement splendide ! Les acteurs jouent à merveille et la fin est pleine de rebondissements. C'est une belle série psychologique contenant des scènes dures mais laissant transparaître des réalités d'époque.

Je n’avais pas été transporté depuis longtemps par une série. On est en haleine jusqu’au bout et on arrive pas à déterminer la fin. Un jeu de cache cache avec les acteurs, l’univers. Rien à redire sur le grand Niels et sur l’acteur qui joue son rôle jeune, découvert ici même, sans parler de leur physique similaire. Nicolas Duvauchelle m’a bluffé, adepte des films moins sérieux, je le découvre de plus en plus dans cet univers. Ce thriller psychologique digne d’un Hitchcock est un vrai chef-d’œuvre. Bravo !

A regarder ! Une excellente et rare série française qui visuellement envoie avec des acteurs très crédible !

Excellent !!! J'ai enchaîné les 6 épisodes presqu'en une traite. L'histoire est très originale les retours dans le passé nous offrent de beaux paysages et musiques : style vintage absolu.
Le dernier épisode est un enchaînement de rebondissements et lorsque l'on pense que la série est finie, une toute dernière scène s'ajoute. Série thriller très bien réussie.

Très bonne série française. Bon casting, belles musiques, la photographie et les couleurs sont magnifiques. Scénario très bien écrit. Certaines scènes sont bien gore avec du sang rouge comme dans les films des années 70 de Argento. Juste peut-être les scènes de nuditées n étaient pas vraiment indispensables à l histoire.

Cette mini-série est un petit bijou de style. Menée par un duo d'acteurs épatant (Niels Arestrup et Nicolas Duvauchelle), elle conjugue la noirceur des polars classiques et la légèreté d'une époque révolue (celle des années 70). Le contraste visuel entre les deux périodes est d'ailleurs saisissant et très bien réussi.
C'est brillant, véritablement.

Évident mon cher Watson! Intrigue menée avec grandeur où l'on découvre la vérité en simultané des personnages.... imagination 2.0 en route pour la saison suivante

Acteurs magnétiques (venant du cinéma), réalisation soignée et photographie superbe. Un pitch prometteur en tension psychologique, dilemmes humains entre art et morale, amitié naissante et loi, limites de la vengeance féministe (pensons au brut dérangeant de Baise-moi de Despentes) et tentation machiste… Mais voilà que le scénario déjà peu rigoureux (mère et fils se parlent au début de la série comme si ils ne se connaissaient pas et n'ont d'ailleurs pas vraiment de relation affective, tout comme Adrien et son amie Nora) ne suit pas l'idée première, change de cap, déboule naïvement sur le thriller-mélo à la Harlen Coben. Dès le moment où l'intrigue implique l'écrivain (waah du jamais vu !) mais à la manière facile d'une série B ( spoiler: je suis ton père !
), les perspectives de complexité humaine s'évanouissent, les personnages sont pris dans une action où ils ne sont plus que des clichés substituables, sans épaisseur : l'écrivain en ancien bad boy dangereux mais jamais trop, trompant mais pas trop, copine mère née mais pas putain pourtant j-lo au rabais, rousse tentatrice plutôt sage mais le tatouage c'est rebelle, flic demi ripou bourré louseur… Duvauchelle se démène, est bon malgré tout, mais Vin Diesel aurait fait l'affaire tout autant. Au fond, les acteurs n'ont plus rien à jouer, seulement faire la grimace adéquate. Seuls les personnages du couple tueur sont plus vivants, ont la profondeur d'un passé crédible et un caractère ( spoiler: le changement d'image de Solange est joliment exécuté
; l'Albert concilie le fun du tueur tarantinesque 70's et la séduction inconfortable du pervers narcissique). Nombre d'incohérences et de facilités viennent encombrer et rallonger une série qui aurait pu faire un moyen métrage bien intense : inutilité flagrante de la copine et des flics, prétextes à rebondissements abracadabrants et non à une tension dramatique. Adrien qui se prend sans raison d'une envie de découvrir sa famille belge à quarante ans… Nombreuses scènes sans motivation (pas de lien à l'action) virant au grotesque comme Adrien courant dans un chantier pour aller écrire une ligne ! ou Nora courant à travers le paysage corse pour couper les lacets de la route… Wahou !
Volonté d'en faire des caisses comme les ricaines... on reste à la surface (rien sur les rapports de l'écriture et du crime ! sur les limites entre vengeance et meurtre ! rien sur la communication de la tentation par le récit - spoiler: bien pratique le stéréotype du meurtre dans les gênes
! spoiler: alors ces tueurs-vengeurs, juste des malades mentaux à enfermer donc
?). Spectacle sans poésie, oublié le surlendemain. Coup marketing (avec la sortie conjointe d'un roman-extension du film - celui écrit par le personnage - pourquoi pas). On cherche à forcer l'adhésion du public en mettant tapis sur les belles images et les belles gueules. Dans l'eau ! Nouvelle occurrence du mal scénaristique français (on aurait pu flirter avec Le Silence des agneaux ou avec Usual Suspects avec une confession mythomane ou manipulatrice, mais scénariste n'est pas le même métier que réalisateur et producteur...).
https://leluronum.art.blog/2022/09/14/tombe-du-canap-les-papillons-noirs-avec-niels-arestrup/

Affligeant.
La distribution donne envie et c’est bien là que se trouve le piège…
Si j’ai aimé l’épisode 1, la suite est pathétique.
N’est pas Tarantino qui veut… le sang qui gicle et la typographie utilisée ne suffisent pas…
Bref, le fait de pouvoir passer les longueurs grâce à la télécommande fait gagner du temps ou plutôt en fait perdre moins.