Mon compte
    Ni le ciel ni la terre
    Note moyenne
    3,1
    790 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Ni le ciel ni la terre ?

    123 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    37 critiques
    3
    39 critiques
    2
    28 critiques
    1
    10 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Dan75011
    Dan75011

    33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Le film restitue bien ce que l'on imagine de la guerre en Afghanistan. Les interprètes sont parfaits, notamment Jérémie Régnier et Kévin Azaïs. Petit bémol : la disparition totale de certains soldats reste inexpliquée.
    Ricco92
    Ricco92

    186 abonnés 2 097 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Vu son intrigue, il est difficile en regardant Ni le ciel ni la terre de ne pas penser à Predator. Hélas, Clément Cogitore n'arrive pas à faire ressentir une tension équivalente à celle crée par John McTiernan. Cependant, on peut penser que cela n'était pas l'intension première du jeune cinéaste. Ainsi, l'aspect le plus intéressant réside dans la description des rapports entre les habitants de la vallée afghane et les militaires français ainsi que ceux entre ces mêmes soldats et les talibans, obligés de coopérer face à une force inconnue. De même, les représentations de l'aspect spirituel de la civilisation afghane et de la séparation des soldats avec leurs familles sont très intéressantes. Toutefois, la volonté de ne pas expliciter la cause des disparition crée la sensation que le scénario fait du sur-place et s'étire trop longtemps (bien que le film film ne fasse que 1h40), ce qui crée un peu d'ennui. A force de ne pas vouloir résoudre son suspense, Ni le ciel ni la terre déçoit un peu malgré des aspects documentaires passionnants.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    167 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2015
    Un film de guerre fantastique bien encré dans la réalité. C'est un pari osé que s'est lancé Clément Cogitore pour son premier film et il s'en sort bien. Il nous plonge en plein Afghanistan où des militaires français doivent assurer la paix sur un territoire. Mais ce territoire est redouté par les habitants de la vallée qui l'appellent la Terre d'Allah et où personne n'a le droit d'y séjourner. Le film nous rappelle, par certains aspects, des histoires datant de l'antiquité ou de la conquête des Amériques où les nouveaux arrivants étaient confrontés aux croyances des locaux et devaient les accepter par peur d'en être punis. L'idée de l'introduire dans notre époque, avec toute la technologie et la rationalité que nous avons, apporte une nouvelle dimension qui nous interroge et parfois nous fait un peu peur. La réalisation et la photographie ont été menées avec 3 bouts de ficelles mais il n'en parait rien car les deux sont de qualité. Le casting est très convainquant. Jeremie Rénier est excellent et s'offre l'un de ses meilleurs rôles. Il y a juste la bande son qui assez agaçante. Mais si elle est un point important pour le réalisateur qui a voulu créer une ambiance spécifique avec elle, elle en reste pas moins stridente. Hors cet élément, c'est un bon premier film.
    Anne M.
    Anne M.

    64 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2015
    J’ai trouvé ce film excellent en tant qu’exercice de style dans le genre fantastique.
    En effet, Clément Cogitore renoue avec Maupassant (« le Horla ») et Edgar Poe en réalisant « Ni le ciel ni la Terre ».

    Dans un univers très réaliste, au plus près des personnages, du décor, malgré une attitude très rationnelle et déductive, les protagonistes se retrouvent face à des phénomènes étranges, dans un genre de huis-clos extérieur inquiétant. Personne au final ne sait trancher : la raison des hommes a-t-elle vacillé, où les faits sont-ils surnaturels et la coopération avec les ennemis justifiée ?
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2016
    "Ni le ciel ni la terre" est un film hybride qui louche du côté d’"Apocalypse Now", des "Revenants" et… du "Mystère de la chambre jaune".

    Film de guerre à petit budget qui ne saurait rivaliser avec les superproductions hollywoodiennes, il a pour cadre la frontière afgho-pakistanaise et pour héros un peloton français chargé de lutter contre les talibans.
    Film fantastique, il interroge les relations avec l’au-delà.
    Film policier, il tente de dénouer une énigme : où sont passés les soldats disparus pendant leur sommeil d’une guérite verrouillée de l’intérieur ?

    De façon plus intéressante, ce film souligne les difficultés d’une troupe d’occupation à dialoguer et à comprendre les populations qu’elles sont censées protéger. Se pose d’abord la question de la langue qui nécessite le truchement d’un traducteur. Mais se pose surtout le défi de dépasser les différences culturelles. Chez les Afghans, Allah décide de tout. Chez les Français, Allah ne décide de rien. Évidemment, personne n’a raison.
    De smet M.
    De smet M.

    10 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Antarès Bonassieu mène, depuis quelques mois, une équipe d'une dizaine d'hommes chargée de contrôler un point sensible dans les reliefs afghans. Cette cuve rocheuse que surplombent leurs différents postes de surveillance semble à la fois être un « nulle-part » et l'épicentre en tension du monde entier. Si personne n'y rentre, ni n'en sort, alors la mission est accomplie. Mais un champ de vision vierge n'est pas pour autant signe de victoire. L'ennemi n'est plus une condition sin equa non. Une fois le climat installé, les suspicions exacerbées, la guerre se développe par elle-même. Non pas sans l'homme, mais en l'homme. Sans combat, sa seule idée est destructrice. Quand les attaques ne sont pas des rafales de tires, des explosions de mines ou des nuages de lacrymogènes, elles entament l'équilibre mental des belligérants. Elle se développe par parthénogenèse, elle s'auto-engendre, mettant le combattant à l'épreuve avec lui-même, avec ses sentiments les plus enfuis. Qu'elle soit faite au fusil d’assaut M4 ou à la hallebarde, la guerre est avant tout un sacrifice de chairs pour l'ascendant psychologique d'une collectivité inexistante sur une autre qui l'est tout autant. Comment dès lors est-il possible d'affronter celui qui est face de soi sans être voilé par une autre chose, mystérieuse. Dans ce non-sens général il est donc facile de faire fi de la réalité pour continuer à actionner les rouages, de céder à la transcendance, d'être en fait déjà mort. [...]

    La suite de la critique sur Pours Cinéphilie.
    Fritz L
    Fritz L

    164 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 octobre 2015
    Si l’incursion du fantastique dans l’univers de la guerre n’est pas tout à fait nouvelle. On se souvient en effet du maladroit mais sympathique « Djinns » d’Hugues et Sandra Martin en 2010, où un escadron était pris à parti par ces créatures surnaturelles. Les deux films d’ailleurs portent en eux la même tension ésotérique contrastant avec l’univers militaire très carré.

    « Djinns » se passait pendant la guerre d’Algérie er était une production à petit budget, ce qui n’est pas le cas de « Ni le ciel, ni la terre » dont on sent qu’il est doté de moyens financiers plus conséquent. Il est aussi plus contemporain (guerre d’Afghanistan), axé notamment sur les nouvelles technologies, appui stratégique dans les conflits récents.

    C’est d’ailleurs la-dessus que le film retient l’attention. L’utilisation des images infrarouges en vision nocturne contribuent largement à créer un climat d’angoisse et Cogitore ne s’en prive nullement. A part cela, rien ne se distingue vraiment d’une production du genre, tensions, rivalités, peurs… le tout aussi bien filmé qu’une publicité du service cinématographique des armées, musique de Bach en prime !

    Quant au message… pour faire simple, il est tout aussi superficiel que le reste : « quelle connerie la guerre » !

    Bref « Ni le ciel, ni la terre » n’est pas un mauvais, pas passionnant pour autant, juste un film gadget qui vieillira mal
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 187 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Un mélange de film de guerre et de film fantastique ? Et français en plus ? Mais en voilà quelque-chose de bien intrigant. Alors malgré tout, je ne vous le cache pas, j’avoue que j’avais une crainte quand j’ai lu le pitch de ce film. J’espérais que l’audace ne s’arrêterait pas au pitch et qu’elle se retrouverait sur l’ensemble des 100 minutes du film. J’en ai un peu marre de ces films qui ne se limitent qu’en une seule idée et qui, par fainéantise ou par frilosité, brodent le reste avec tout ce qu’il y a de plus convenu. Or, pour le coup, avec ce « Ni le ciel, ni la terre », je ne vous le cache pas, on est pour moi en plein dans ce travers là. Ce serait même presque un cas d’école tant ce film est un désert d’idées. Alors OK, sur les dix premières minutes, on comprend qu’il y a quand-même des disparitions bizarres parmi les militaires français basés en Afghanistan. On voit le quotidien des soldats, leurs relations avec les populations environnantes, et pour le coup, ça marche plutôt pas trop mal pour une situation initiale. L’atmosphère est assez unique. Le film pose une identité visuelle et sonore qui se tient. L’effet d’intrigue capte l’intérêt. Bref, je n’attendais qu’une seule chose : c’est qu’on fasse quelque-chose avec cette base là. Malheureusement, c’est arrivé à cette étape que le film se fout un petit peu du monde. En gros, Clément Cogitore entend nous tenir plus d’une heure avec quelques éléments de mystère très faibles, très basiques, le tout pour conclure son fil narratif sur ce que j’estime être la pire des facilités (pour ne pas dire lâchetés) scénaristiques : spoiler: le fait qu’en fin de compte, on ne nous expliquera pas la nature du mystère qui fait disparaitre les gens. Moi je veux bien entendre que c’est pour laisser travailler notre imagination jusqu’au bout ; pour ne pas faire retomber le soufflet par une explication vaseuse… Mais en toute honnêteté, ici, il n’y avait rien à faire retomber. C’est juste une dérobade de l’auteur. Une de plus.
    Au fond, ce qui est triste dans ce film, c’est que tout pourrait se résumer en un seul mot : l’évitement. On évite d’en dire trop. On évite de poser trop d’éléments tout de suite. On évite de surcharger. On évite d’explorer. On pourrait croire que cette stratégie est guidée par l’envie de Cogitore de faire durer le suspense, mais au vu du film, la réalité pour moi est bien plus triste. Cogitore doit atteindre la longueur standard d’un film. Or, il n’a rien pour ça. Il n’a pas pris le temps de bosser son sujet, de creuser ses méninges, de faire travailler son imagination. Alors il retarde l’échéance. Et on se retrouve ainsi avec des scènes qui se répètent sans cesse, des événements qui n’amènent rien à l’intrigue ( spoiler: l’arrivée du prêtre ; le trou creusé ; la négociation avec le sultan taliban : trois éléments qui finalement ne débouchent sur rien
    ), le tout pour se diriger vers une conclusion qui réduit toute la résolution de l’intrigue à finalement pas grand-chose. Pourtant, à certains moments, il y avait quelques idées qui méritaient d’être explorées pour véritablement créer une atmosphère intrigante et mystérieuse ( spoiler: le fait de retrouver des piquets sans signification aucune ; le chiffon rose qui se volatise de manière presque inaperçue lors de la disparition du troisième soldat ; les rites autochtones…
    ) Mais tout cela est si peu pour remplir 1h40 de film, mais si peu ! Du coup, dans ces longues minutes de vide, toutes les autres faiblesses n’en ressortent que d’autant plus. Jérémie Rénier n’est clairement pas à l’aise dans son rôle ; les personnages sont creux ; les situations exposées sont finalement bien sages et manquent de rudesse ; la réalisation ne parvient pas à retranscrire convenablement l’immensité et la perdition du lieu ; l’intrigue est incapable de se fixer à un propos et de le développer… Même certains détails font quand même sacrément tâche comme ces drapeaux français brodés sur les uniformes et dont les couleurs ont été maladroitement inversées... A faire le bilan, je me dis que c’est juste triste. Ce film aurait pu être un beau mélange entre « La dernière tranchée » et « Apocalypse Now », mais en définitive il se limite à un banal ersatz de série B au look bien policé. Une belle occasion de manquée. Une audace de perdue…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 octobre 2015
    "Ni le ciel ni la terre" n’est pas un film de guerre, du moins au sens classique (et bourrin) du terme, mais plutôt une croisée des genres où l’on retrouve aussi le thriller et le fantastique. Pour autant, et je préviens tout de suite, ce n'est pas le genre d'oeuvre qui plaira à tout le monde car le film parle de la croyance dans tous les sens du terme. Alors, c'est sur que dit comme cela c'est loin d'être glamour et je ne vous cache pas que le film laisse, au final, beaucoup de questions sans réponse; mais la mise en scène (notamment les magnifiques scènes en vision nocturne), la musique (qui s’adapte parfaitement à l’ambiance du film) et le jeu des acteurs (dont on retiendra surtout l’incroyable puissance de Jérémie Renier et de Kévin Azaïs) réussie ont créé une atmosphère assez étrange qui nous prend aux tripes, nous marque, nous fascine et nous questionne pendant tout le film. Et même, si l'ensemble n'est pas exempt de défauts ( rythme, redondances et personnages secondaires pas assez creuser), "Ni le ciel Ni la terre" reste une curiosité assez rare dans le cinéma français pour passer à côté de cette première oeuvre surprenante.
    jaggg
    jaggg

    19 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    Carrément EX-CEL-LENT. Formidable hommage à ces hommes plongés dans un stress permanent, l’œil rivé à la lunette de leur arme ou à l’œilleton de leurs caméra thermique, mais qui doivent en même temps avoir une vision d'ensemble de la situation et surtout de connaitre leur ennemi. De qui on exige une conduite rationnelle dans un contexte qui ne l'est pas. A tous ceux qui ricanent quand ils entendent "stress post traumatique": allez voir ce film, il remettra peut-être vos pendules à l'heure de ce qui se passe réellement sur le terrain.
    HT29
    HT29

    10 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2015
    Un film surprenant de réalisme et... De surréalisme! A aller découvrir pour l'ambiance, l'intrigue et un excellent jeu d'acteurs.
    stanley
    stanley

    58 abonnés 752 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    Une des réussites scénaristiques de ce film brillant formellement et très stylisé est de ne donner aucune explication aux phénomènes étranges que subissent ces soldats en attente. Ce qui intéresse le plus Clément Cogitore, dont de nombreuses thématiques assaillent ce film, est le problème de la croyance. C'est la croyance qui permet de voir des choses non perceptibles à l'oeil nu. Cette croyance est portée par les jumelles des soldats. Sur ce point et sur l'aspect moral (le capitaine préférant, in fine, être accusé à tort par ses supérieurs de négligence dans la mort de ses subordonnés que d'avouer de ne pas avouer n'avoir pu résoudre la disparition des soldfats) Ni le ciel, ni la terre évoque la série The twilight zone de Rod Serling. Le film bénéficie de la qualité de jeu de tous ses acteurs dont Jérémy Rénier, très à l'aise dans un jeu tourmenté. Le film est réussi esthétiquement, on voit bien (trop ?) que Cogitore a une formation de plasticien. Mais la photographie est belle. Seul reproche, de taille, est la facilité du récit porté par un scénario un peu répétitif et parfois sans surprise. Dommage. Cependant, l'évocation d'autres thématiques dont la guerre, la tolérance, la folie ou l'engagement sont évoqués avec subtilité. A noter que le film est référencé aux oeuvres de John Carpenter (The thing)
    Christoblog
    Christoblog

    756 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    Ni le ciel ni la terre est un premier film particulièrement gonflé, à la croisée de plusieurs genres très distincts : le film de guerre, le fantastique, la chronique réaliste, le suspense métaphysique.

    Nous sommes en Afghanistan, et des soldats disparaissent mystérieusement d'un poste de contrôle. Clément Cogitore ne semble pas très intéressé par la fourniture d'explications, rationnelles ou non. Il préfère étudier en détail les réactions de chacun des soldats face à l'étrangeté de la situation.

    Dans cet exercice casse-gueule, le jeune réalisateur fait preuve d'une maîtrise tout à fait étonnante. Il rentre immédiatement dans le vif du sujet, avec un premier plan (sur le chien) dont l'importance apparaitra plus tard. Il enchaîne ensuite les scènes avec une maestria imposante, parvenant à traiter d'une façon hyper-réaliste une situation exceptionnelle.

    Les acteurs (la fine fleur de la jeunesse masculine : Swann Arlaud, Kévin Azaïs) sont absolument formidables. La mise en scène est impeccable, très immersive.

    Ni le ciel ni la terre pourrait s'embourber dans des considérations mystico-religieuse à deux balles, le scénario parvient à en faire un thriller métaphysique palpitant de bout en bout.

    Un coup de maître.
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    11 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    Le plasticien Clément Cogitore nous livre un film hybride, non identifié, esthétique et singulier. Un pari risqué qui étonne par sa maîtrise.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    Où sont donc passés ces soldats ? Disparus mystérieusement dans la nuit.
    "Ni le ciel, ni la Terre", ne renouvelle pas le genre ni les thèmes abordés (que faire, comment se comporter face à une disparition inexpliquée et inexplicable ?) mais réussi à faire co-exister les deux et rendre le tout prenant.
    Le film puise sa force dans cette idée toute simple "A la guerre, soit on survie, soit on meurt", il n'existe pas "d'entre deux", "on est sur Terre" ou "on va au Ciel".
    Comment réagir quand des soldats ne rentrent plus dans ce schéma ? Raisonner cartésien ou flirter avec le mystique, bien présent dans cette région ?
    A la manière du dernier film d'Apichatpong, "Cemetery Of Splendour", où l'on y voit des soldats endormis dans un hôpital reposant sur un ancien palais royal, et dont les rois déchus se sert en rêves afin de toujours pouvoir mener leur guerre, "Ni le ciel, ni la Terre" arrive à développer (moins) subtilement cette absurdité de la guerre. A partir de l'élément déclenchant, le récit suit ces hommes, perdus entre raison et croyance dans un pays déchiré par la guerre et qui n'est pas le leur. C'est à l'intérieur de cette perte de repère (que ce soit du côté français ou taliban) que le film dévoile cette brutalité, cette absurdité, que représente ce conflit en territoire afghan. On appréciera la scène du "trou" et le retour du berger consterné par les agissements face à des soldats hébétés devant le fait accompli. A voir.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top