Avis Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro

De bonnes petites histoires bien glauques, bien cruelles et bien horribles, pour les amateurs du genre. La réalisation est de très haut niveau, avec quelques grands noms qu'on est ravis de retrouver, comme Vincenzo Natali (Cube), pareil pour les acteurs. Ambiance de pulp bien dark et bien crade, avec du morbide et des références lovecraftiennes, pour des intrigues qui vont du moyen à l'excellent. Les 2 1ers épisodes sont assez classiques, mais le 3e (l'Autopsie) passe à la vitesse supérieure, avec un scénario génial et du gore très bien fait, à déconseiller aux âmes sensibles. Pas encore de peur pour ma part, mais de la très bonne horreur. Hâte de découvrir la suite!

Franchement excellent ! chaque épisode comporte un vrai scénario, beaucoup de références à H.P. Lovecraft et surtout une vraie patte de chacun des réalisateurs. Bref une vraie réussite, et les acteurs sont vraiment excellents !

Cette série se veut être du "Alfred hitchcock présente" en gore, mais c'est raté. Si la série "Black Mirror" a réussi le concept en High-Tech, les histoires de cette série ne sont pas du tout à la auteur. Les quelques premiers épisodes ça peut aller, mais après ça devient d'une nullité affligeante. Ça a été un supplice pour moi de finir les 8 épisodes. A chaque nouveau épisode je me disais que l'histoire allait être bien, mais non. Si il y a d'autres saisons ce sera sans moi.

Cette collection de moyens-métrages très soignés a le bon goût de nous plonger dans des époques différentes et des registres horrifiques assez variés. On y trouve de multiples clins d’œil et références : King, Lovecraft, Cronenberg... Chacun devrait donc y trouver son compte pour peu qu’il ait l’estomac bien accroché.

J’ai particulièrement aimé l’épisode 4 (La Prison des apparences), qui est à mon avis le plus original, le plus imprévisible et le plus fun. Un petit chef-d’oeuvre d'absurde, de cynisme et d’humour noir.

L’épisode 2 (Rats de cimetière) est peut-être le plus efficace malgré un scénario très basique. Le 3 (L’Autopsie) commence comme un polar classique avant d’atteindre des sommets rarement égalés dans l’horreur gore.

Le dernier épisode (Murmuration, une histoire classique de hantise) est à la fois le plus sobre, le plus subtil et, disons, le plus humain. Une réussite.

Au rayon des déceptions, je mettrais le 1er et le 7ème épisodes, que j’ai trouvés lents, bavards et paresseux.

Globalement, une collection bien fichue et souvent flippante malgré quelques trous d’air.

Série de 8 épisodes horrifiques, chacun des épisodes est tourné par un réalisateur différent. De ce fait ils sont inégaux. Pour moi c’est fifty-fifty, la moitié m’a assez plu, j’ai bien moins accroché pour l’autre moitié (surtout les deux derniers épisodes). C’est parfois un peu longuet. Le point positif de cette série est le choix d’acteurs connus, le jeu est de bonne tenue. Les décors et effets spéciaux sont correctes pour une série. Ceci étant, les films d’horreur me laissent en général de marbre, je ne suis pas une inconditionnelle du genre, il faut vraiment que cela fasse très très peur pour que je ne sourie pas, sinon il faut le talent d’un Guillermo Del Toro pour entrainer mon enthousiasme. Or il dirige la série mais n’est pas le réalisateur des épisodes et cela se ressent un peu. Un peu déçue tout de même.

Belle photographie et un travail indéniable sur le visuel. On aurait cependant souhaité plus d'action et que l'ensemble soit plus rythmé.

Technique superbe. Chaque épisode est un petit bijou à regarder, la photographie est superbe.
Mais alors niveau scénario, c'est vide.

J'ai vu les 3 premiers épisodes, et je suis très partagé.

Visuellement, il y a quelques effets très réussis, mais la série est vraiment trop scolaire dans sa réalisation et ses scénarios.

J'attends des anthologies des prises de risques et des histoires très originales, et là c'est plutôt très classique, trop classique.
Les épisodes sont trop longs pour leur propre bien, et il y a de grosses longueurs et des dialogues superflus. Ca manque clairement de rythme.

Passés les deux premiers épisodes qui ne m'ont pas emballée, j'ai apprécié les suivants.
Le casting est vraiment parfait. Certaines scènes sont bien dégueu, et visuellement c'est très réussi.
Tous les épisodes ne se valent pas mais dans l'ensemble c'est une bonne série à voir.

Une très bonne série horrifique et terrifiante avec des événements surnaturels et des épisodes indépendants avec une histoire différente offerte et présentée par Guillermo Del Toro.

Le cabinet des curiosités… ou comment les médias ont encore réussi à flinguer une série. On nous l’a vendue comme LA série de cette fin d’année mais surtout une série d’horreur « extrême » qui nous ferait frissonner de terreur. En réalité, oui cette série d’anthologie de Guillermo del Toro est globalement réussie, elle est bien réalisée avec un esthétisme toujours poussé à son paroxysme, les acteurs jouent très bien leurs rôles et je soulignerais tout particulièrement la réussite de l’épisode 4 et 7 que j’ai trouvé vraiment bon. Cependant, cette série est vraiment loin d’être sensationnelle, hormis les 2 épisodes cités, en vérité, on s’ennuie devant le cabinet des curiosités et la « terreur » promise par les médias n’est absolument pas au rendez-vous, la série ne fait pas peur du tout, les épisodes sont lent, tout se déroule dans les dernières minutes et finalement cette série n’a que peu d’intérêt et n’apporte rien de nouveau.

En sommes, c’est une bonne série, sans plus et on est loin du chef d’œuvre promis sur le papier. Je recommande donc pour les aficionados de Del Toro, pour les passionnés d’horreur qui souhaitent être scotché devant une nouvelle œuvre horrifique, passez votre chemin …

Je pourrais résumer la série par... BOF....
Je suis très déçue j’adore Guillermo del Toro mais là, je n’ai pas adhéré a cette série fantastique. C’est glauque, parfois long, pas très intéressant, ni effrayant...
C’est une perte de temps, une de plus...

Guillermo Del Toro nous propose sa version à lui de «La Quatrième Dimension».

Une série anthologique (1 histoire, 1 cinéaste) plaisante à voir.

Malgré des épisodes à la qualité variable (du très bon au plus anecdotique), l'amour du fantastique artisanal et des créatures en tous genres, cher à son créateur mexicain, transparaît tout au long de cette nouvelle boutique des horreurs.

Guillermo Del Toro nous a habitué à bien mieux, clairement, même s'il ne réalise pas lui-même ces scénettes horrifiques, les introduisant à la façon d'un "Alfred Hitchcock présente" (une petite nostalgie qui est certainement ce qu'on a préféré de cette série). Le Cabinet des Curiosités est d'une qualité très aléatoire, nous ayant pris au jeu avec ses deux premiers opus. On a vraiment bien aimé ce premier conte, où le méchant raciste - oui, le portrait est si grossier - est puni par là où il a péché, devenant la première victime de sa propre bêtise ("Tu veux pas crever ? Fallait laisser la dame récupérer ses photos de famille. Pas touche aux photos de famille."), ce qui est assez ironiquement drôle, avec en bonus une bestiole dont le design est en roue libre (on sent qu'il y avait une promo au rayon tentacules numériques). Après avoir bien rigolé, on est passé au deuxième avec à peu de choses près le même schéma narratif (le grippe-sous qui n'hésite pas à profaner les tombes pour faire fortune, et qui est puni encore par sa bêtise). Amusant aussi. Mais, ensuite, c'est la dégringolade. Le troisième sketch fera au moins plaisir à ceux qui aiment la barbaque : on assiste à une autopsie filmée de façon ultra-démonstrative, avec une profusion de gros plans voyeuristes à seule destination d’écœurer le chaland, et accentuation des petits bruits produits - succion, cassure, etc... - idem, pour vous pousser à faire "berk"... c'est puéril, simple, et visiblement efficace puisqu'au moins, on retient l'épisode. Après, vous pouvez aller vous coucher, car les épisodes 4 à 8 sont vides et soporifiques (vous pouvez vous en servir comme somnifères). Ainsi le quatrième, à la mention-même de "réalisé par Amirpour" prononcé par Guillermo, nous a fait lever les bras sur un "Oh non, pas elle !", et effectivement, on se retape sa mise en scène auteuriale au rabais de The Bad Batch, à l'identique. On pense qu'elle a acheté une focale œil de poisson qui coûtait cher, car elle la rentabilise dès qu'elle le peut, et c'est visuellement infernal, ajouté à une intrigue où l'on ne comprend rien ( spoiler: c'est quoi cette crème qui prend forme ? Pourquoi l'héroïne devient méchante envers le seul individu qui l'aime plutôt que de faire leur fête aux autres ? Après le bain, voit-on toujours la même femme recouverte de crème, où à l'inverse la crème qui a fini de prendre forme humaine ?...
Au secours, un scénariste, vite) et surtout à un dernier plan où l'actrice minaude interminablement en face caméra, sans aucune raison, et sans terminer l'intrigue (et après, il se passe quoi ? Morale ? Quelque chose ?... 42 ?). En réalité, ce quatrième épisode ne compte que sur la "gueule" particulière de Kate Micucci (qu'on adorait dans The Big Bang Theory), et rien de plus. S'ensuivent les épisodes 5 (Ben Barnes encore dans un mauvais délire de tableaux maléfiques, après le Portrait de Dorian Gray, ça doit le changer...), 6 (Rupert Grint qui a encore un problème avec un rat... On plaisante, évidemment, mais on s'ennuyait tant dans cette histoire de sorcière plate et longue, qu'on a repensé à cette histoire de Rupert Grint versus le Rat), 7 (le plus vide : des gens qui parlent et se shootent sur un canapé pendant 45 minutes, et 5 petites minutes de bébête méchante à la fin... Flinguez-nous, pitié), et 8 (une maison hanté où les nuits s'accompagnent de bruits étranges et d'apparitions... Comme c'est original, vraiment). On ne s'épanchera pas beaucoup plus sur ces épisodes ronflants, car eux-mêmes n'ont rien à dire et nous ont fait sombrer dans l'ennui le plus complet. On ne retient que les deux premiers épisodes ironiques et grinçants, le troisième pour ceux qui cherchent de la viande fraîche (sans regarder la façon dont c'est filmé), et au-delà du "cas Amirpour" (oh non, pas elle), c'est le vide intersidéral, avec des scénettes qui n'ont que la somnolence thérapeutique à offrir. Bonne nuit, et faites de beaux rêves.

En regardant les deux premiers épisodes, la hype autour de cette série n'est pas méritée. Les épisodes sont longs et creux, certains dialogues surjoués avec des caractères basiques sans fond. Déçu de voir un tel potentiel réduit à cela. À voir les prochains épisodes.